PREMIER ROND D’INDEPENDANCE
Résistance au paternalisme occidental le 02/04/08
Dans cette insoupçonnable domination, organisé comme telle, il est un affront de vouloir s’y affranchir sans l’aval du maître qui revendique hautement son droit de notation.
Alors que la plupart des Etats africains à la jeunesse qui ne comprend plus rien à l’ancienne forme des relations du pré-carré français (Sarkozy au CAP), sollicitent du mentor son assistance somme toute compréhensible face aux crises économiques qui entraves la paix sociale dans ces Etats :
Bagbo (Côte d’Ivoire) lance un appel aux entreprises françaises pour réinvestir dans son pays après avoir fièrement défier ces derniers s’appuyant sur le populisme, exaltant le patriotisme face au ressentiment d’exploitation de sa nation, des richesses du travail et du sous-sol national…
Compaoré (Burkina-Faso), Wade (Sénégal), Biya (Cameroun) accueillent le directeur général du FMI (D.Strauskhan) ou des missions représentatives de son institution pour se faire dicter des enseignements sur les facteurs de crises et s’instruirent quant-à leurs saisis…
Et bien d’autres qui dans l’ombre agissent en distraction/manipulation afin d’étouffer toutes velléités contestataire sur leur territoire…
Eh oui l’achat d’un véhicule même d’occasion ne délie par le propriétaire du fabricant, en effet l’utilisateur ne saurait se passer des conseils d’utilisations et de réparation…
Et au vu du développement des règles de responsabilité, le fabricant reste en tout état de cause responsable de la structure…
Il parait donc normal, compréhensible que les Etats africains qui s’administrent avec un modèle d’organisation institutionnel importé/imposé aient recours au créateur face aux difficultés d’utilisation…
Dans cette insoupçonnable domination, organisée comme telle, il est un affront de vouloir s’y affranchir sans l’aval du maître qui revendique hautement son droit de notation.
Voilà que le Zimbabwe, pays d’Afrique australe, qui obtenu qu’on lui donne de principe son indépendance en 1980 à la suite d’un mouvement de contestation d’une frange de la population d’époque et qui s’administre sous le modèle légué/imposé est objet d’un rappel à l’ordre prédéfini…
Le pays administré depuis le don d’indépendance par un homme (Mugabe) s’est installé au plus bas de la notation seigneuriale après de longue année de louange, à la suite de mesure politique (2001) de réappropriation et redistribution des 95% des terres fertiles entre les mains d’une frange de sa population blanche et représentative de 1% de l’ensemble nationale.
Décision politique dans un Etat reconnu souverain, qui depuis lors se voit mis au banc des nations et voit son économie dégringoler au point d’atteindre une inflation record mondiale de 100.000%.
Le président Mugabe candidat à sa réélection pour un 6ème mandat a déclenché le concert international de notation qui s’insurge contre son propos électoral « De mon vivant jamais l’opposition n’arrivera au pouvoir », du soutien indéniable de la haute hiérarchie militaire déclarant ne pouvoir servir qu’un seul homme (Mugabe) et du refus de ce pays de voir superviser ses élections par des instances internationales accusées de responsable des maux qui le minent.
Ce qui a conduit à présenter au niveau international ces élections (Présidentielle, législative et locale) comme jouées d’avance et marquées par la dictature et la violence du parti au pouvoir (Zanu-PF).
Et voilà que l’issu électoral donne comme vainqueur l’opposition en dépit des manœuvres de tricheries annoncées et que cela sonne comme un glas pour certain…
Les mentors désavoués, marqués par le souci de reprendre l’initiative fustigent la lenteur de l’annonce des résultats allant même jusqu’à déclarer le vainqueur :
Union Européenne par la voix de la présidence Slovène
Les USA
Belle preuve d’ingérence dans les affaires publiques d’un Etat dit souverain... Certainement du au nom du droit des nations à lutter contre la tyrannie des autres (Irak, Afghanistan, Tchad &hellip
…
De tout ceci, il ressort qu’il est dénié aux africains la possibilité de s’administrer d’eux même, d’aménager le concept dont ils ne sont à l'origine et redéfini pour eux...
Un effet domino de résistance, d'éclairsisement, d'éveil des esprits n’est pas souhaitable dans cette partie de ce monde qui s’organise autour de la notion de mondialisation à l'accent capitalistique et à l'appropriation de richesses définies, exploitables par certain dont regorgent l’Afrique.
Il ne doit être question de se tourner du berceau de l'humanité aux forces vivent exploitables à convennance et à la contenance sousterraine imperceptible par ses occupants, en se qui concerne sa valeur, son exploitation et ses biens faits.
Force est de constater que la valorisation de ses richesses sousterraines est le fait des mentors et de là l'on comprend leur intérêt quant-à la protection de leur génie...
Eh oui les africains ne sont que des usufruitiers sur leur sol, des simples d'esprit... ???