Aux Youpi de la nouvelle bureaucratie africaine qu’est le FMA que s’ensuit-il ! 
le 09 avril 15

Le fonds monétaire africain (FMA) annoncé statutairement au 23éme sommet de l’entente majeure africaine (Union Africaine: U-A) de Malabo de juin 2014, avec pour localisation Yaoundé au Cameroun, face aux multiples crises qui parcourent l’Afrique ne serait de toujours pas d’activité.

Contrairement à l’initiative de son précurseur ou du moins de celui qui ferrailla de haute compréhension à l’instigation de cette institution, feu Guide Mouammar Kadhafi de Libye, qui d’alors exposa nommément (avant d’en être salué par la prime mortuaire à l’instar de Feu Thomas Sankara du Burkina Faso, trahis par leurs pairs qui ne s’opposèrent que de littérature à leur assassinat) les urgences d’actions, relevant précisément les réalisations interrégionales à hâter de nécessité d’action au sérieux de la représentation africaine des dangers pesant sur le futur africain, notamment l’augmentation contre productive de la dépendance des économies africaines à la consommation étrangère. Et pour ce faire informa de bonne cause sur l’importance africaine (au vu, entre autres, de la démographie croissante) à prendre en grande partie à totalité en charge (du financement à la réalisation) leurs activités économiques majeures, notamment agricoles, tout en portant un accent sincère et démultiplié sur les échanges commerciaux inter-africain en favorisant pour cela l’augmentation des voies de communication transnationale à l’exemple du chemin de fer. Contrairement aux invitations du précurseur, dont le pays était d’alors avant sa dislocation (par une coalition internationale non africaine) le premier contributeur africain aux missions de l’U-A (80% des 23% d’alors à la charge des États africains et qui depuis son assassinat fut réévalué de 23% à la charge africaine à 7%) ; contrairement aux vœux du précurseur, les statuts de la nouvelle bureaucratie, de vaseux, confinent des attributions vagues et pompeuses à l’institution au rayon d’action pour le moins fumiste quant à de possible concrétisation à effectivité. Ainsi il en ressort que : « le FMA a pour vocation de contribuer à la stabilité économique et à la gestion des crises financières en Afrique, en favorisant la croissance macroéconomique et le développement du commerce intra-régional ».

 

Les nouveaux instigateurs du FMA s’étant bien gardé de révéler quelles sont à seront les actions directes et concrètes qu’ils entendent poursuivre en urgence de réalisation. Visiblement l’attribut en serait certainement à illuminer le rêve africain, de bonne conscience, d’une nouvelle institution à l’action fantôme mais assurément dotée de budget de fonctionnement visant à gratifier quelques-uns d’entre eux. Ce qui ne serait que d’habitude renouvelée dans la droite ligne de la création de la prétendue force armée conjointe africaine de réaction rapide, autre fantôme, par toujours un éloquent sommet de l’U-A, après l’assassinat une fois encore de son précurseur Guide Kadhafi, dont le siège là aussi fut alloué au Cameroun et la direction à l’ex malencontreux dirigeant (2009-2010) de Guinée Conakry, Sékouba Konaté, qui depuis lors émarge gracieusement au titre de sa fonction sans que l’institution n’ait été ne serait que d’un local quelconque mis en place. Il serait fort surprenant que les rescapés des misères engluant de détresse sévère la jeunesse africaine, soient invités à fourbir leurs intelligences dans l’accomplissement sincères et sérieux des missions de hautes importances irisant les difficultés nombreuses actuelles africaines (les statuts de l’institution sur ce point brillent de non intérêt). Bien au contraire, il va échoir, à l’instar bénéfique à Sékouba Konaté et la fameuse force armée de réaction rapide, des sinécures à ceux-là (brillant félons) qui jusqu’ici ne se sont dévoilés en qualité capacitaire qu’à reléguer toute sorte de réalisation d’envergure en Afrique à l’activisme et forces étrangères…

 

Pour mieux percevoir l’enfumant gouvernant cette nouvelle inepte bureaucratie dans sa conception actée après l’assassinat de son précurseur ; la constitution de son capital fonds de départ entendu à 22.64 milliards de dollars (telle est la référence monétaire qui fut arrêtée…même pas une monnaie africaine !) devra être mobilisé, sans obligation, auprès des États sur la base plusieurs de critères dont la taille des économies des pays et leurs réserves de devises… Diantre ! Il reviendra tout bonnement à la bienveillance des États africains, sans dispositif de contraintes quelconque et voire de sanctions, de s’honorer de bonté à allouer des fonds (autres que du fonctionnement bureaucratique…sinécures) nécessaires aux missions inconnues du FMA ! Ces mêmes États qui se refusent farouchement à financer l’institution mère U-A (financée à 93% par les fonds internationaux et essentiellement l’Union Européenne…et au siège à Addis Abeba, en Ethiopie, construit et offert par ) du FMA !

 

À bien y comprendre de lecture d’esprit triturant cette forme de manigance à l’africaine, à la suite des hourra et autres youpie accompagnant de haute joie l’annonce de la création de la nouvelle bureaucratie : la crédulité africaine ne serait un exploit mais qualité prolifique. Pas étonnant en somme que de malhonnêtes bureaucrates et piteux nécessiteux, en quête de gratification (poliment pour ne pas dire de commission et rétro), savonne de succès maléfique les consciences africaines des bienfaits de l’amitié asiatique (Chine). Chine qui tristement n’ai pas formulé en exemple du fait que de bon sens, elle eut à prendre de première mesure de mobiliser de fortes ressources financières avant d’en escompter tirer parti (profit) par la conquête africaine au travers de la duperie des réalisations infra-structurelles en contrepartie d’asseoir en garantie le développement multiple de son économie sur la captation des richesses naturelles africaines desquelles elle extrait l’Homme Africain.

 

L’Afrique actuelle, celle à la charge des dirigeants manifestement renégats, parcourue de crises sans cessent, ne saurait visiblement répondre à ses difficultés que par le fumant de la rêverie… Depuis l’annonce de la création du FMA, voilà bientôt une année dans un contexte de crise à répétition, manifestement instiguée à cajoler l’ivresse contestataire d’une jeunesse mis en marge des développements en Afrique, malheureusement bruyant est le silence des entreprises de cette institution manifestement plus bureaucratique que pratique.

 

Joseph TAPA                                                                   Ü  Accueil

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