Symptôme du méfait de la présidence en Afrique !

le 17 septembre 2015

Il est constant en Afrique que la personne à qui est dévolue (reconnue) les attributs suprême des pouvoirs institutionnels, que cette personne ait été élue (supposée) par la nation ou imposée aux populations par des forces étrangères, chef de l'État ou Roi,

dans le modèle organisationnel sociétaire en vogue et importé d'ailleurs (outre Afrique), que cette personne soit constamment raillée par les populations cristallisant sur elle moult mécontentements à déceptions populaires qui malheureusement ne s'estompent pas à sa défection ou destitution ou remplacement passager (intérim).

 

Le départ de tout satrape du pouvoir ne s'exprimant généralement que d'une joie circonstanciée, éphémère, ou du moins d'un salut d'une éviction personnelle. Pour autant, à quelques rares exceptions près et historique à l'exemple de Sankara au Burkina-Faso, les personnes qui se succèdent au pouvoir en Afrique le sont toutes détestées (le terme est pesé de son sens) et déchantent la nation à tour de rôle (d'où la particularité qu'elles entretiennent à se constituer des gardes prétoriennes spéciales, claniques et surarmées localement).

 

Au delà de la problématique générationnelle, qui n'est sans doute pas à négliger d'importance, car l'Afrique actuelle soyeuse d'une population fortement jeune est étonnement administrée, dirigée, son essor confié à ou accaparé par des personnes marquées des luttes passées (poliment dit...s'il puisse être admis que la notion de lutte dans la construction sociétaire fut d'intérêt et d'importance pour les générations des colonisations et lendemains des indépendances) ; Si les personnes se succédant à la tête des institutions africaines ne suscitent guère d'enchantement autre que le renversement d'un prédécesseur : Il faille bien le reconnaître et l'admettre que le fond du problème en serait alors de la qualité des institutions...autrement de la structure du modèle organisationnel malheureusement imposé des importations et découlant des colonisations.

 

Ainsi, de constat, l'Afrique résidera éternellement sur les voies du désenchantement tant qu'elle, de courage et bataille, ne se débarrassera pas du modèle organisationnel imposé d'héritage des colonisations avilissantes par ailleurs et qui conceptualise l'essence (principal) des obstacles étouffants ses dynamiques aux développements et à l'émergence sociétaire de par ce monde.

 

Observation sur l'afflux migratoire africain en Occident

 

L'afflux en Europe des réfugiés sournoisement dits migrants Africains redore l'art de l'esquive en responsabilité des leaders africains !

 

Le courage véritable ne se résume pas à la simple défensive d'accusation...

 

Comme cela l'est propice chez les lâches, afin de se dédouaner en responsabilité des causes -de l'émigration massive d'Africains en quête de meilleur ailleurs-, se défausser de belle justification sur le fait d'autrui se trouve être la vision de salut en herbe auprès des Africains.

 

C'est de grande gueule assortie qu'il est asséné par les Africains que la responsabilité principale de l'émigration incontrôlée et dangereuse aux portes de l'Europe soit due à l'intervention armée internationale (nébuleuse Otan), en libye avec l'assassinat (en attente de justice non soulevée par les Africains...) de son leader d'époque (Mouammar Kadhafi), sous l'égide de l'Onu, au mépris de considération des vues africaines. Soutenant ainsi que de conséquence, il pèse aux européens de trouver solution à cette émigration : Pas mal l'esquive, comme à l'accoutumée, l'indépendance (le sevrage) se vivrait mal du côté de l'Afrique.

 

L'interpellation qui en découle de cette fumisterie africaine, il faut l'admettre, consiste à comprendre pourquoi les Africains qui, de bonne lecture, en avaient perçu le danger couru et qu'offre actuellement la représentation humiliante de nombres d'Africains (réfugiés dits migrants) louant le bien et mieux-être derrière l'Occident : Pourquoi ces Africains (leaders au plus haut) n'ont-ils pas croiser le fer voire feu (connu est-il que l'Européen ne résonne équitablement qu'à la suite du langage de la violence) de l'opposition absolue à la survenance de cette sordide situation les humiliants au premier degré ?

 

Un constat s'impose de ce que quiconque, sans en faire valoir opposition à sa portée, abandonne un sien à la vindicte étrangère s'avère être un traître...doublé de lâche si de sa funeste attitude il s'ose à vouloir se justifier par le fait étranger.

 

Joseph TAPA                                                                     Ü  Retour Accueil

 

La laideur de la fierté ne saurait masquer l'ironie…

le 05 juillet 15

Généralement les personnes qui ne peuvent d'eux-mêmes agir, se flattent à se gargariser l'orgueil, à voir d'autres faire ce qui leurs aient défaut… 

La Chine en est parfaite illustration, de l'engouement jouissif de nombres d'Africains, qui y voient à travers elle et ses immixtions grandissantes dans la sphère africaine, une revanche psychologique contre l'Occident dont-ils sont héritiers !

 

Affreusement, en Afrique spécifiquement, l'expression bouffie d'orgueil ne prendrait forme qu'à l'aube de fin de vie… Ce qui s'irise de l'attitude goguenarde de certains leaders Africains, à l'exemple des vieillards Mugabe du Zimbabwe, Biya du Cameroun, Dos Santos de l'Angola. Ces deux derniers dont les récentes sorties et faits, soulèvent des satisfactions excitantes bien plus symbolique, qu'autres concrets à portée durable, chez nombres d'Africains en souffrance de revanche !

 

Malheureusement en diplomatie version occidentale, tout affront en appelle des conséquences en réciprocité. Sans en être forcément, la réciprocité de conséquence d'affront, de même nature que la marque d'affront… La destruction de la Libye admirablement bâtie par feu Mouammar Kadhafi, et la neutralisation par la mort des vaillants peu suivis et abandonnés par les leurs, tel Thomas Sankara du Burkina-Faso, reflète amèrement le revers profitable des faiblesses des populations africaines ! Sankara fut neutralisé en raison de sa vivacité à propager la nécessité d'extraire des griffes étrangères les économies africaines ! Kadhafi fut tout aussi neutralisé de son refus à soutenir l'embellie des économies étrangères.

 

Ironiquement majorité d'Africains, dans une incohérence navrante et manifeste de grande faiblesse, qui se nourrissent de revanche au désir de vengeance, se trouvent être bon gré mal gré des fervents (néo) supporters de ces vieillards leaders africains. Vieillards qui au demeurant, de leurs diatribes populistes concertées et de loin inopinées, entachent un peu plus l'avenir de leur nations. Sans en être habités et tristement sur la lancée de Sankara et Kadhafi. Tant ces pompeux vieillards qui s'évertuent de suffoque à se faire remarquer par des actes colériques, et verves morgues, n'entendent point se sortir voire de cesser de financer les économies étrangères. Bien au contraire, ils rivalisent à qui attirera le plus d'investissements directs étrangers sur leur territoire de rattachement. Investissements directs étrangers dont l'accent porte à fortement appauvrir les dynamiques locales, et qui plus est, à grandement enrichir les économies étrangères sur le dos de l'activisme local et le mépris des populations.

 

Les récents faits de duperie des séniles vieillards leaders africains, qui attisent un sentiment joyeux chez nombres de leurs congénères, congénères embourbés sont-ils à l'ultime quête de revanche au point de s'accrocher à quelconque fait risible, sont à portés aux comportements du pleutre Paul Biya du Cameroun (83 ans officiellement dont 33 ans de règne) et son homologue José Eduardo Dos Santos d'Angola (72 ans officiellement dont 36 ans de règne). Comportements manifestés à la réception de leur homologue français François Hollande (60 ans dont 3 ans de présidence !), au cours de la mini tournée "commerciale" africaine qu'entama le président français avec des escales sur leur territoire de rattachement (Bénin, Angola puis Cameroun).

 

Paul Biya s'est fendu d'une ritournelle humoristique et néfaste au profond insultant à l'endroit des  populations camerounaises ; à l'interpellation d'un journaliste au cours de la conférence de presse, sur sa longévité au pouvoir. Arguant d'une voix retrouvée, après une série d'extinction de voix assortie d'esquive de mal être par une répétition de toux, " Que ne dure pas au pouvoir qui veut ! Dure au pouvoir qui peut ! ". Cette mascarade suffit à elle seule à envenimer le jouissif de nombres de camerounais et africains, sous le vindicatif de parole bien envoyée à l'endroit (à la face) des occidentaux et en premier lieu la France anciennement pays colonisateur. Bien évidement, ces derniers (néo supporters) passent sous la trappe de la conscience, l'ensemble des abandons de souveraineté acté par l'appel à l'assistance diverse et variée du pleutre Biya qui au demeurant répondra favorablement aux inquiétudes françaises sans en opposer une. Ce dont s'est bien gardé d'expliciter le président Hollande, droit dans ses bottes, à l'aise dans l'exercice de la conférence contrairement à son hôte Biya qui ânonnait tout en conservant l'appui avec le concours du pupitre, au point d'en entendre conclure la conférence en dépit de n'être pas l'hôte.

 

José Eduardo Dos Santos, contrairement à ce qui fut jusqu'ici la norme africaine et héritée des colonisations du nécessaire de soumission au maître, fit accueillir le président Hollande par son ministre des affaires étrangères, Georges Rebelo Chicoti. Avant de la recevoir le lendemain de son arrivée, lui et sa forte délégation d'entrepreneurs pour différentes signatures de contrats estimés au bas mot à un milliards d'euros. Le fait de la réception du président français par le ministre des affaires étrangères angolais, suffit à lui seul à soulever des liesses de joie chez nombres d'Africains. Ces derniers invoquant de vindicatif la réciprocité, le dénigrement français, l'auréole respectable de la puissance économique, et bien d'autres fumants d'esprit, pour en extirper un jouissif à ne plus contenir le désespoir en eux enfoui. Il va s'en dire que cette attitude comportementale angolaise à la réception d'un étranger non africain, qui est pour l'heure singulière en Afrique, ne sera pas suivie par l'ensemble des autres territoires. Ni même inscrite dans quelconque morale voire texte au niveau des instances supranationales africaines. D'ailleurs et pour démenti, le président Paul Biya qui reçu dès le lendemain 3 juillet 15 son Homologue François Hollande, fut le premier à ne pas suivre ce comportement qui émerveilla de fierté une ribambelle d'Africains ; en l'accueillant personnellement au bas de l'avion le transportant. Serait-il alors diplomatiquement perceptible un affront avec conséquence à venir l'acte du président José Eduardo Dos Santos !? Les angolais, abandonnés par les africains, sauront-ils alors supporter les conséquences dans la durée de la fumisterie de leur président sur le départ !?

 

Drôlement les séniles vieillards, qui ne portent brillamment à leur nation que la dépendance à l'étranger, au mépris de susciter à matérialiser chez leurs concitoyens une concrète emprise sur leur environnement, dans l'impossibilité de donner corps aux rêves de revanche à vengeance torturant d'esprit bons nombres de leurs congénères en incapacités notoires et en attente de faits de forces étrangères, les séniles s'en remettent à l'excitante dérision pour paraître ce qu'ils n'ont à jamais été…

 

Joseph TAPA                                                                     Ü  Retour Accueil 

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