Les faits parlent d’eux mêmes…la France actionne la mise en tutelle d’États africains
le 14 jan 14

Une constance se relève dans l’expression des relations -dites- internationales entre l’État français et "ses" partenaires d’Afrique liés des coopérations linguistiques et économiques, qui se manifeste d’un intensif déclaratif public du contraire de ce qui se trame.

Les récents présidents français, le prédécesseur Nicolas Sarkozy et l’actuel François Hollande, n’ont eu de vigueur sans pareil à clamer l’intentionnel d’en terminer d’avec l’interventionnisme dans l’administration des États partenaires liés d’Afrique (Françafrique en serait sa dénomination de prévalence française que révèle la terminologie).

 

La traduction s’est faite par des interventions directes musclées de la force dans l’organisation, structuration et restructuration, de ces États partenaires liés d’Afrique (l’historique en était plus soft de l’indirect d’intervention via l’entremise de manipulation des acteurs locaux) :

-         comme cela le fut dans la mécanique destruction de l’État légitime de Libye et l’assassinat de son chef, Mouammar Kadhafi (1).

 

-         comme cela le fut dans le confinement, l’arrestation et le transfèrement à une justice étrangère, via ses moyens, du chef en exercice constitutionnelle de l’État de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo (2).

 

-         comme cela le fut dans le dictât du cadre d’organisation et du délai constitutif de l’État malien, tout comme des contours au choix de son actuel chef, Ibrahim Boubacar Keïta (3).

 

-         comme cela le fut par l’invocation directe à la destitution, à nos jours acquise, de l’ex chef intérimaire de l’État centrafricain, Michel Djotodia, devant des partenaires liés d’Afrique et d’Occident à l’ouverture d’un sommet sur la sécurité en Afrique piloté par l’État français sur son sol (4).

 

L’actuel président français, François Hollande, dans un exercice de questions-réponses face aux journalistes, conférence de presse du 14 janvier 2014, a soutenu que la France était en bon droit d’intervenir chez ces partenaires liés d’Afrique, tout en remettant en scelle l’habituel de déclaratif (idéologie accompagnatrice manichéenne) en arguant que la France : « n’avait pas vocation à se substituer aux États africains…. ; La France est encore une puissance qui à un certain nombre de moyens pour porter un message… ;  La France a mis en place une force armée d’intervention africaine pour les crises internes avec ses partenaires liés africains qui prend le temps d’être effectif…. ; La France n’est pas seulement un ancien colonisateur mais une puissance… »

 

La traduction de cette évolution de langage aseptisé, fort de la pratique accolée de fait aux déclarations antérieures, viendrait de bonne lecture à informer : qu’à l’hypothèse de la ténacité des soubresauts divers et notamment économiques, qui menaceraient de déclin et menacent l’embellie de la puissance française, comme naguère au temps des colonisations, il ne saurait être hésitation à de nouveau recourir aux Africains, nombres de moyens étant à sa disposition. Et de ceux-ci, de prévisibilité, l’action de tutelle des États et nations africaines en expression de force d’empire au message sous la protection élargie des forces armées misent en place dans une projection opérationnelle durable dans le temps et non ponctuelle.

 

À l’intentionnel déclaratif d’action civilisatrice d’au paravent, avant les indépendances données en poursuite de maturité (autre déclaratif) après 4 siècles d’immixtion dans l’espace africain en quête de puissance économique à l’appui esclavagiste et colonial, un certains nombres d’Africains collaborèrent allègrement avec les occidentaux sous l’espérance de lendemain meilleur. Que démentent affreusement  leur actuel quotidien sociétaire et les désenchantements sociaux et sociétaux en interne territorial des partenaires liés d’Afrique. Se substitue le déclaratif d’accompagnement au plus près sans en être direct décideur mais aux vues s’imposant : comme cela se traduit en Centrafrique où l’expression fut du refus d’un tel par la suite destitué et le Mali où la réjouissance fut l’avènement adoubé d’un autre au pouvoir.

 

La durée de cette nouvelle immixtion étant concrètement inconnue, si ce n’est qu’elle s’ambitionne dans le temps, sans qu’il soit méconnaissable qu’elle puisse vouloir être aussi longue de 4 siècles comme la précédente…; l’interpellation ou interrogation en serait de savoir si les actuels Africains ont-il appris des croyances d’antan de leurs ancêtres et retenu enseignements des désenchantements de leur présent ? L’État  Français semble ne pas y croire le contraire !

 

Les guerres à effet et escomptent de tétanisations des populations africaines auraient le vent porteur de message en poupe…à la suite des actuels conflits de Centrafrique, R.D Congo, Soudan du Sud, ceux latent et en gestation d’attente…les Africains peuvent-ils ou voudront-ils s’opposer à la traduction de l’intentionnel français -de privation en tous genres de libertés et d’exercice de droits divers et universels à disposer comme bon leur convient- par la mise sous tutelle en évolution améliorée de la pratique de colonisation ? L’opportunité à se complaire en victimisation sera-t-elle boudée des Africains !?

D'envergure de la traduction déclarative « actuelle » française, tel un mis en curatelle qui ne peut obtenir que ce que le curateur veuille bien lui accorder, la France entend porter le message de son autorité historique par les moyens de sa puissance. Notamment via le concours de ses forces armées qui devront s’édulcorer par la mise en place dans le temps, de supplétives forces avec ses partenaires liés d’Afrique en prévisibilité des mécontentements populaires.

Joseph TAPA                                                          
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(1) & (2) faits à l'initiative du président Sarkozy en cinq ans de mandature.

(3) & (4) faits à l'initiative -pour l'heure actuelle- du président Hollande en moins de deux ans de mandature.


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