Les Africains crient  à la Justice tout en esquivant la Justice !!!

le 16 juin 15

Si la justice, de noble cause, de son expression à sanctionner sur le fondement des lois les comportements antisociaux, joue un rôle essentiel dans la société...

...et se doit de l'être à l'égard de tout(e) citoyen(ne) quelque soit son rang et ses croyances, pour meilleur qu'elle puisse l'être, elle se doit de se manifester du vivant des personnes (fautive(s) comme victime(s)).

 

Dans le contexte de l'actualité africaine animée par les requêtes en poursuite de la cours pénale internationale (Cpi) à l'endroit du président Omar El Béchir du Soudan, et de la justice internationale spéciale (Chambres africaines extraordinaires) poursuivant le Grand Frère Hissène Habré ex président du Tchad : Est-il actuellement un seul leader Africain qui puisse se prétendre n'être pas auteur de comportements antisociaux de gravité telle que saisie en justice de criminel ?

 

Quelques exemples :

Le président en exercice de l'Union Africaine et président de l'État du Zimbabwe, Robert Mugabe, n'est-il pas passible de justice pour les multiples répressions sanguinaires à répétitions à l'encontre des populations dans son pays ?

 

Le président de l'État du Cameroun, Paul Biya, n'est-il pas passible de justice pour la mise à mort et en danger des populations (affaire de l'expérimentation explosive "nucléaire" du Lac Nyoss) ? Sans en omettre le fait de répression sanguinaire des populations manifestantes à mains nues contre la cherté du coût de la vie (affaire dite des disparus de Bépenda courant février 2008) ?

 

Le président de l'État dit d'Afrique du Sud, Jacob Zuma, n'est-il pas passible de justice pour les différents massacres et chassent aux étrangers noirs Africains dans son pays ?

 

Le président de l'État du Congo, Denis Sassou-Nguesso, n'est-il pas passible de justice pour avoir été à l'origine de la guerre civile congolaise et ses nombreux morts, sans en omettre les répressions sanguinaires qui s'en suivirent ?

 

Le président de l'État de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, n'est-il pas passible de justice pour avoir endossé la rébellion armée de 2002 et ses lots de massacres (charniers à répétition) qui endeuillèrent nombres de famille de la population ?

 

Le président de l'État du Soudan, Omar El Béchir, n'est-il pas passible de justice pour les nombreuses répressions sanguinaires et expulsions sauvageonnes des membres de la population (Darfour) ?

 

Le président de l'État de Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, n'est-il pas passible de justice, outre le fait de la violation des institutions par son coup d'État de 2008, de cautionner dans son pays un système de répression ségrégationniste à l'endroit de la majorité Maure (Noir) de la population ?

 

Le président de l'État d'Egypte, Abdel Fattah al-Sissi, n'est-il pas passible de justice, outre son fait de violation des institutions par son coup d'État de 2014, des répressions sanguinaires qui s'en suivirent contre une frange de la population ?

 

Est-il un seul président Africain qui puisse ne pas être passible de justice quand on voit l'état de la représentation des populations africaines croupissant majoritairement sous la pauvreté alors que leurs territoires leur offrent naturellement d'innombrables richesses ?

 

La justice sélective est-elle efficace et sincère de bénéfice à l'endroit des populations !? Les Africains la veulent-ils de la justice !!!!

 

Le 25ème Sommet de l'U-A

 

Le brouhaha savamment orchestré autour du 25ème sommet de l'Union Africaine (U-A) sur le territoire dit Afrique du Sud, et résultant de l'interdiction -d'une instance judiciaire- de sortir du territoire au leader soudanais, en application d'arrêts de la justice internationale (Cpi), Omar El Béchir, participant à un sommet centré sur la problématique de l'émigration sauvageonne d'Africains au péril de vie vers l'occident d'une part, et la problématique constitutionnelle avec pour cas le Burundi d'autre part ; le brouhaha n'a autre effet d'esquive que poursuivre à masquer l'incapacité africaine (ces leaders) à faire face aux crises actuelles africaines.

 

Quand en Europe le contexte de crise sociétale et économique de surcroît survient, les leaders locaux favorisent leurs populations à aller conquérir les marchés hors d'Europe !!!! Là où en Afrique à contexte identique, les leaders orchestrent se défaussent allègrement sur l'Europe incitant les populations à leur emboîter le pas. La nouvelle donne d'esquive en est d'accabler les occidentaux d'être impartiaux dans les missions poursuivies par .au lieu et place de dénoncer, retrait pur et simple, leur adhésion des États africains qui plus est officiellement volontaire à cette justice internationale.

 

Loin s'en faut, l'actuel président de la conférence des présidents de l'institution africaine (U-A), le hâbleur et doyen de l'institution avec pas moins de 92 années au compteur dont plus d'un quart de siècle à la tête de son pays, le patriarche Robert Mugabe, qui s'illumine à fustiger à tout va les occidentaux mais n'a pas hésité à se porter candidat et se faire élire à la tête de l'institution africaine substantiellement financée par les occidentaux (94%). Le malencontreux patriarche dont le bilan de mi-mandat à la tête de l'institution est totalement nul, fustigeait de vigueur retrouver à ce que les États africains aillent se retirer -jusqu'à l'annoncer comme imminent- collectivement de l'institution internationale de justice (Cpi)...l'objet n'ayant pas été abordé, de la funeste dérobade, pour sauver la face du vieillard qu'il fut orchestré ce tohu-bohu.

 

Sur le volet relatif au respect des dispositions constitutionnelles des États africains, le doyen président en exercice de l'U-A, qui arbore fièrement aussi depuis plus d'un quart de siècle le titre de président d'une structure développée par les occidentaux (la république) appliquée au territoire dit Zimbabwe dont-il est ressortissant, Mugabe visiblement incapable de lasser de pitreries eût à reprocher au président en exercice du Burundi (Pierre Nkurunziza absent du sommet) depuis une dizaine d'années, de sa présupposée volonté contraire aux institutions à se maintenir au pouvoir...dans une manifestation éhontée d'ingérence dans les affaires publiques du Burundi État souverain !!!

 

Comme d'accoutumé ils se sont réunis, les leaders africains au travers de l'U-A, sur des thématiques nobles, et pratique et coutume étant, il n'ont excellé qu'en diatribes veines sans effets.

 

Joseph TAPA                                                                   Ü  Accueil

 

Ps: Pour ce qui est de la Cpi, il est à noter que les États africains membres de cette institution internationale (Cpi) y ont adhéré de libre choix. Tout comme de même liberté de choix, ils n'ont jusqu'ici entamé aucune disposition à dénoncer leur participation par le retrait et partant là s'y extraire… Alors que poursuit la tempête criarde qu'ils poursuivent (leaders Africains) si ce n'est distraire les populations sur leurs méfaits collectifs et dont une des lectures s'entrevoit au travers de l'affaire dite des réfugiés/migrants aux portes de l'Occident !!!!

 

À la Cpi, les juges, le procureur, et le greffier, ne sont pas nommés, mais élus par les nations...

 

Les nations africaines sont les plus nombreuses à , et si elles avaient été en mesure de s'entendre, et de négocier avec d'autres nations du sud, comme ont si bien su le faire les nations sud-américaines, elles auraient obtenu un maximum de juges, et peut être même la présidence, et elles auraient pu décider de la politique de l'institution...

 

Si elles n'y sont pas parvenues, ce n'est que de leur faute, car il n'y a absolument rien dans les statuts de l'organisation qui en ferait a priori un instrument des puissances occidentales...

Seul un manque d'à propos des Africains, a conduit à cette situation dont ils se plaignent...

 
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