Marché de plus en plus volatile selon intérêt échappant de maîtrise aux africains (*), et, au sein duquel les Africains sont plus des agents consommateurs sans en avoir quelconque capacité d'influence à levier.
Dans la perspective de désolidariser voire diminuer la dépendance des finances publiques africaines au rendement non éternel des richesses naturelles, et qui pour l'heure se trouve être fortement affaibli menaçant de ruine par l'environnement actuel de crise économique mondiale (que subit les Africains sans possibilité de financement autrement), les États africains (de tardive prévisibilité politique ou de manquement de courage politique d'alors) se retrouvent sous la nasse obligatoire à diversifier les sources de financement de leur économie, et partant là, à s'ouvrir au modèle actuellement rentable de celui dit des services, et duquel là aussi, ils ne sont que brillants consommateurs.
Cependant la mutation de diversification en source de financement public, au travers du modèle économique dit des services, en impose au préalable la réalisation en qualité de certaines infrastructures de nécessité congénitale (électricité, communication, transport, etc.).
De l'effet conjuguer de l'urgence à la mutation en diversification des sources de revenus, portée par la faiblesse actuelle des rendements tirés richesses naturelles du fait de la volatilité des marchés sous non contrôle africains, et le coût faramineux des ouvrages nécessités ne pouvant à court terme être réalisés par l'autofinancement : Il s'en suit que les Africains optèrent en quête de satisfaction, recourir à deux procédés que sont l'endettement publics par émission d'obligation et l'endettement publics par la réalisation directe du créancier (modèle chinois).
L'endettement par l'émission d'obligation
L'endettement public par l'émission d'obligation consistait jusqu'ici pour les États africains d'emprunter de l'argent auprès des agents économiques et financiers nationaux et internationaux moyennant rémunération ou intérêt de prêt d'un ordre variant entre 3 à 4% une fois à maturité d'une durée générale de 10 années. La faiblesse des revenus publics tirés des richesses naturelles frappés de la volatilité au rabais des cours des prix sur les marchés, conduisit à ce qu'à la maturité des obligations de nouveaux emprunts par le même procédé d'émission d'obligation soient réalisés afin de s'acquitter des précédents. La persistance négative de l'économie mondiale en crise, au sein de laquelle les Africains ne sont bien plus que des agents consommateurs que des acteurs directeurs, ayant pour effet de dégrader la confiance quand à la capacité des États africains à faire face aux remboursements sur leurs fonds propres attachés à des revenus de plus en plus illusoires…de conséquence, se justifie une révision à la hausse du coût de l'emprunt (intérêts) par le procédé des obligations passant à l'ordre variant de 5 à quasiment 7%. Comme viennent d'y recourir les États du Cameroun et Gabon ayant recouru à l'émission d'Eurobond respectivement de montant de 1.5 milliard de dollars au taux de 6.25% pour le Cameroun, et 500 millions de dollars au taux de 6.95% après avoir été précédemment à un taux de 6.3% pour un emprunt de 1.5 milliard de dollars.
L'endettement par la réalisation directe du créancier
L'endettement par la réalisation directe du créancier consiste pour les États africains à se faire réaliser intégralement des ouvrages publics nécessaires et/ou conditionnés par la transformation de l'économie et la mutation des sources des finances publiques. Directement et sous le contrôle d'un État tiers volontaire -bienfaiteur- et ses démembrements (entreprises). En contrepartie évaluée de concession dans le temps, d'éléments et attributs de souveraineté sur partie du territoire national, à hauteur des investissements réalisés par les soins du créancier concessionnaire.
Le conflit latent de l'appropriation des terres caractérise un frein à la généralisation de ce type d'endettement, affectionné par , pour s'approvisionner pour partie des richesses naturelles africaines, et aussi ancrée son influence dans les sociétés africaines qui devront recourir en suite de ses réalisations à elle pour des besoins d'entretiens.
D'une Analyse…
L'émission d'obligation prive les États africains de liberté d'action et de réalisation, en ce qu'ils se retrouvent dans la situation d'avoir à convaincre du bien fondé de leur action leurs créanciers, au-delà du retour sur investissement qu'est le coût par l'intérêt rétribué, pour en escompter financement…ce qui revient tout bonnement à reconnaître que la décision finale et majeure appartient aux créanciers.
La réalisation directe du besoin de l'État par le créancier africain à pour effet de priver les populations d'emprises à l'expérience de transformation de leur environnement, dont elles sont en outre, de contrepartie, dépossédées par l'effet concomitant de la concession des meilleurs attributs.
Quand bien même les réalisations s'achèveraient dans les délais impartis.
Comment se sortir de tel cas de figure qui n'offre et présente que des perspectives d'avenir menaçantes pour les populations !?
Joseph TAPA Ü Accueil (*) Cf: le prix du baril de pétrole dans la guerre que se livre les grands producteurs du Moyen Orient fasse à la production exploitée du procédé du Gaz de Schiste. A lire également: L'Africain en objecteur de conscience " Doit-on aider l'Afrique" Le positionnement africain qu'en pensez-vous L'interrogation sur l'Africain Retrouvez d'autres Publications de cette Catégorie en Cliquant sur ce texte G Haut Copyright © 2009-2015 "visionafricaine.com" Tous droits réservés. |
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