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31/01/2015 19 07 29 (UTC)[citer]

Contour de la politique occidentale sur la Centrafrique
le 14 février 2014

Mise en exergue

En l'état actuel des choses en Afrique, dont les sociétés (responsables, instruits, collègues et partenaires aux intérêts étrangers) n'offrent que fourberies (abîme au dilatoire de l'attentisme théologique -importée-, désagrégation -sociétale- à l'excès des consommations des partenaires étrangers, etc.) en distraction des responsabilités face au nécessaire des constructions sociétaires, et, des défis de l'émergence appropriée ou sur des fondements qui soient propres...il est à se demander de la nature dont puisse être l'intérêt de la construction de l'Afrique porté par des vues et entreprises étrangères...!?

Représentation de l’étreinte occidentale

Madame l'intérimaire présidente de la Centrafrique, Catherine Samba Panza, à bord d'un hélicoptère français la transportant pour son premier déplacement à la rencontre des populations à l'intérieur du pays, à Mbaïki.

L'ancien président -dit- élu, François Bozizé, qui avait décampé à l'arrivée de la force armée Séléka, à bord d'un hélicoptère national frappé de l'écusson du pays, là depuis restitué, et a réintégré les moyens militaires de l'État....

Comme à son accoutumée, madame Samba Panza n'aurait que du sourire à offrir devant sa compromission....le ministre de la défense française, Jean Yves Le Drian, ne s'embarrassant pas des codes diplomatiques pour réserver à madame la présidente une place de choix au regard de son rang...

Sacrilège !

L'Onu demande à l'Union Européenne (U-E) de remettre de l'ordre en Centrafrique !

L'Union africaine ne serait donc qu'une imagerie cérémonial !?

Les 54 Etats africains et leurs nombreuses forces en armes ne seraient pas en mesure et capacité de remettre de l'ordre dans un territoire d'Afrique !?

Les Hommes Africains ne seraient en aptitude à faire face aux crises sociétaires qui sont leurs !?

L'Afrique ne saurait d'elle même faire face aux défis de ses constructions sociétaires !? Et en serait de facto encore moins en capacité et aptitude de sécurisation !?

L'Homme Africain ne saurait prétendre qu'à vivre et à envisager son développement (personnel, social, culturel, sociétaire, etc.) autrement que sous l'emprise, l'entreprise, l'entremise, la sécurité, directe des sociétés non africaines !?

L'Onu autorise le déploiement d'au moins 10.000 soldats occidentaux dits casques bleus en Centrafrique, en sus des 1600 soldats français y opérant sous la direction de la France, alors qu'y sont aussi déployés pas moins de 5000 soldats africains (burundais, camerounais, congolais, gabonais, rwandais, tchadiens) en plus des forces en armes locales (Séléka ayant conquis le pouvoir et les anciennes forces nationales dit FACA)....ceux-ci formés dans les conditions identiques que les soldats occidentaux n'en seraient pas pour autant des soldats valables voire valides....!?

Aucune société révélée et appréciable d'envie, de part ce monde, selon de sempiternelles revendications de nombres d'Africains, ne se serait pas développée sans le concours ou tout bonnement sans s'en référer ou s'ouvrir à d'autres sociétés....combien l'ont été ou le sont de résultat de la domination d'une autre société ?

Manifestement les interventions des forces armées françaises (porte étendard de l'U-E) dans cette Afrique nouvelle, bouillonnante de force vive acculée d'appauvrissement et en déliquescence, de la Côte d'Ivoire à la Centrafrique en passant par la Libye et le Mali, n'exprimeraient de profond que prise d'état d'esprit et pouls des populations dont les Etats et institutions supranationales représentantes n'ont de courage que la trahison des devoirs rattachés à leurs missions.

Hier le salut de l'Africain était marqué du sceau revendiqué de sa civilisation...aujourd'hui la poursuite de son salut en développement personnel et sociétaire serait marqué du sceau de sa sécurisation...en somme, d'hier à aujourd'hui, il (Africain) reste un sauvage tout juste domestiqué sans en être digne de responsabilité !

Interpellation !

En posant comme questionnement ce que ou quel serait l'intérêt pour un partenaire au profit de son homologue, un collaborateur au profit de son collègue, un employeur au profit de son salarié, d'avoir à prendre des dispositions et faire de l'autre, le partenaire, le collègue, le préposé, son concurrent ou à le rendre meilleur...!? Il est invité à rechercher, de portée et efficacité, l'intérêt instigué qui puisse découler ou résulter des formations et instructions, des partenariats, de l'emploi des ressources, des Africains en applications des sciences d'autres sociétés ?

Réticence Africaine !

Il est trop souvent asséné et revendiqué par nombres d'Africains, à qui l'on oppose le nécessaire pour le meilleur de l'Afrique d'avoir à se sortir des schémas organisationnels mondiaux actuels défavorables d'ensemble, qu'aucune société ne peut valablement se développer sans le concours des autres. Ces derniers rivalisant d'exemples en ce qui concerne les sociétés non africaines. L'étonnant reste de toujours à savoir si ces personnes ne se sentent pas en mesure, d'elles mêmes, de poursuivre une existence marqués de propres faits, à moins d'être convaincues que l'organisation sociétaire actuelle du monde représente ce qui puisse être fait de mieux par l'Homme et dont doit tirer profit l'Afrique en partenariat.

Bien d'un autre exemple parlant, relatif à la République de Centrafrique, où il vient de se produire un changement à la tête de l'État de ce pays par la désignation-élection pour la première fois en Afrique francophone d'une femme, madame Catherine Samba Panza, aux fonctions présidentielles ; Cette dernière qui est reconnue et considérée comme étant la candidate de la France, de l'Union Européenne (U-E) et de l'Union Africaine que finance substantiellement l'U-E, avait pour principal challenger Désiré Kolingba, fils de l'ancien général putschiste président André Kolingba, qui lui est reconnu comme étant le candidat de l'influent voisin tchadien et de son chef Idriss Déby Itno, ce dernier étant en outre un acteur principal depuis plus de deux décennies dans la désignation des présidents de Centrafrique.

Quid du Candidat des centrafricains ?

En somme comme cela semble être coutume en ce qui concerne l'Afrique, les projets sociétaires devant parcourir ces territoires le sont de toujours d'initiatives étrangères aux Africains ! Ce qui traduit l'impossibilité d'une telle Afrique de s'inscrire en évolution, et ce, du simple constat que l'initiative portée par une tierce personne africaine n’est de consistance que si elle se traduit qu'à son bénéfice !

Ce qui peut tout bonnement conforter la compréhension du fait que Madame Samba Panza, n'ait que son sourire à offrir aux populations centrafricaines, en dépit de la gravité de la situation locale de guerre fratricide que traverse ce pays, cette dernière n'étant pas le choix des centrafricains, imposée fut-elle par le projet de société de l'U-E et ses acolytes.

La question pouvant en résulter serait alors de savoir si dans de telle manigance un bénéfice puisse être attendu au profit des populations centrafricaines ? Si oui en lecture lequel ?

Complicité des institutions privées !

La résolution de la crise nationale, dite confessionnelle sans en être pas moins ethnique, d'opposition fratricide africaine, entre les communautés majoritairement chrétiennes et celles musulmanes, ne se jouerait pas en Centrafrique !?

Bien qu'illégitimement, par vote interne du 20/01/14 d'une mouvance (Séléka) s'étant imposée par la voie des armes à la nation le 23/03/13, la Centrafrique se soit pour la troisième fois en moins d'une année dotée, cette fois-ci, d'une présidente temporaire dite de transition, pour en principe et tout au plus une année, Madame Catherine Samba Panza ; que l'illégitimité se soit poursuivie dans une atmosphère d'illégalité par la prestation de serment de cette dernière le 23/01/14, à laquelle étonnamment n'étaient pas présentes les plus hautes autorités religieuses du pays, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui et l'Imam Kobine Layama, président de la Communauté islamique centrafricaine (CICA), qui seraient dit-on en croisade pour la paix en Centrafrique en Europe....tout comme ne s'y étaient pas représentées les autorités sous régionales et voisines du Cameroun.

Les autorités internationales qui y ont assisté à la prestation de serment se résumant au chef de l'État du Gabon, les ministres des affaires étrangères de France, du Tchad et du Congo.

La croisade des hautes autorités religieuses en Occident, reçues par le président français, François Hollande, le jour de la prestation de serment de madame Samba Panza à Bangui : ne dénote telle pas d'un non sens ?

D’une non crédibilité en sincérité de la transition ? D'une médisance à l'endroit des populations ?

Joseph TAPA



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