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30/12/2013 12 12 42 (UTC)[citer]
Nécessité de résurgence de mouture d’unité
Apathie en esclandre de coup de Jarnac…le 17/02/10

L’Afrique dont une bonne partie des Etats se préparent en souffle de propagation et effet d’espoir en joie populaire, à des célébrations de fêtes dites du cinquantenaire des indépendances, retenti de plus bel en conjectures de stabilité et cohésion politique.

La région ouest africaine à l’instar du divisionnisme politico gestionnaire sous régional, illustré au Nord (UMA : union du Maghreb Arabe) ; Sud ou Australe (SADC : Southern African Community) ; Est (East African Community) ; Ouest (UEMOA : Union Economique et monétaire Ouest Africain, CDEAO : Communauté de développement économique de l’Afrique de l’Ouest) ; Centre (CEMAC : Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), fortement secouée en interne par l’esclandre ivoirien met en herbe le branle bas politique de l’incantation unitaire de l’Afrique.

Du trivial psychodrame pernicieux qui s’expose sous relent ludique dans l’ensemble de ses régionalisations (Nord : conflit territorial Sahraoui au Maroc, islamiste en Egypte et Algérie ; Sud : conflit ethnique en R.D Congo, territorial en Angola, politique à Madagascar ; Est : Conflit islamiste somalien, ethnique au Soudan et Ouganda ; Ouest : Conflit territorial au Sénégal, politique en Côte d’ivoire, au Niger, ethnique et religieux au Nigeria ; Centre : conflit politique au Tchad, Centre Afrique), en sordidité de lutte d’évolution ou d’assertion de démocratisation, dénote d’ironie cinglante, la quête de parade unitaire continentale quant à l’échelon de proximité l’impuissance s’enracine de vitalité.

Bien des dirigeants africains pesant de toute grâce à l’incapacité et cohésion supranationale en vigueur de déstabilisation sous régionale, spécifiée de spectre nécromancien, avec complaisance de compères de tout horizon. À l’exemple du boulanger d’Abidjan (Laurent Gbagbo) ; le thaumaturge de Niamey (Mamadou Tandja) ; les stars en herbe de Kinshasa (Joseph kabila) et d'Antananarivo (Andry Rajoelina) ; les papas de Luanda (José Eduardo Dos Santos), du Caire (Hosni Moubarak) et grand père de Dakar (Abdoulaye Wade) ; le prophète de Kampala (Yoweri Museveni) ; le caméléon guerrier diplomate de Djaména (Idris Déby) ; l’européaniste de Rabat (Mohammed VI) etc.

Au regard des actions de ces derniers en chantre de maléfice au versant laxiste de mansuétude leur étant prioritairement profitable, sous peine de pourrissement social et vitalisation des distorsions économiques, structurelles, sociales et rivalités identitaires, il apparaît comme irréfutable que l’instance dénommé Union Africaine (U-A) et qui devrait être entrevue comme un recours d’appel ou de dernière instance, s’analyse en une messe de cries d’orfraies d’impénitents.

Dès l’instant où ses membres dirigeants (U-A), les mêmes à la tête des Etats Africains, contrôlant aussi par nomination les administrateurs des voies de premières instances que constituent les organisations régionales (CEDEAO, UMA etc.), sont la clé de voûte et garantie de stabilité politique sans rempart indépendant de leur gracieuse bonne volonté ; il est fort compréhensible que la régionalisation ne soit qu’un échec et patent là les rêves de cohésion continentale.

Il est en outre politiquement difficile après la révélation de la bien ennuyeuse en l’espèce sacro sainte notion de souveraineté, envisageable d’attendre des dirigeants africains qu’ils se délaissent en candides d’un artifice de maintien de gloire (popularité/unité guerrière en attribut de patriotisme : cf. Gbagbo, Déby, Moubarak etc.).

L’affaiblissement de ses structures de cohésion régionale à échelle de proximité viendrait en partie par cette indexation directe aux leaders africains de la même zone. Une certaine réflexion devrait être portée sur les dévolutions de ses entités régionales voulues comme économique, monétaire et qui en finalité s’exhument comme cadre politique de proximité (Confère les médiations régionales en Afrique de l’Ouest confiées par la CEDEAO au médiateur président Capitaine Blaise Comparoe, du Burkina Faso).

Au titre de cette réflexion, à l’instar de ce qui s’instruit déjà par la sollicitation d’éminents sages dans l’aide à résolution des conflits (généralement anciens chefs d’Etats, comme le fut l’ex président Obasanjo du Nigeria, rattaché à l’Ouest, dans la crise R.D Congo rattaché au Sud ou encore l’ex président Mbeki de l’Afrique du Sud en Côte d’Ivoire, etc.), il est envisagé en plus de la dotation actuelle des structures régionales en administrateurs, qu’il soit institué un collège de sage :

1 Regroupant l’ensemble des anciens chefs d’Etats de la région qui intégreront selon volonté au maximum trois anciens premiers ministres.
2 Qui auront voix consultative pour certains types de décisions relatifs aux grands enjeux économiques, et prépondérance en cas de conflit guerrier interne pouvant menacer de quelques manières que se soit la stabilité régionale.
3 En l’absence d’ex chefs d’Etats ou de vivant, les Etats devant nommés deux membres dont l’un choisi de principe par l’opposition.

Cette prépondérance devrait être garantie par la mise en réserve au sein des corps de sécurité et de défense, de l’ensemble des membres d’une autre entité régionale n’étant pas riveraine.
Le budget de mise à disponibilité et exécution de sécurité préventive de déstabilisation régionale, se devant d’être alimenté au préalable par l’entité régionale bénéficiaire, sous la responsabilité du collège de sage devant l’assemblée des leaders en exercice à l’exclusion de l’Etat en proie à de probable perturbations.

Vous vous doutez que si une telle structure existait, il y’aurait un renforcement de cohésion régionale, doublé d’une quasi honnêteté politico gestionnaire, en présageant à long terme une certaine cohésion continentale. L’efficacité s’excipant de la sagesse qui anime généralement ceux (ex leaders) qui ne sont plus au pouvoir (au fait des vicissitudes et contraintes gestionnaire), et ce faisant fort de recul et d’accointances, constituent une force morale de paix propice. D’autant plus que ces derniers sont généralement dans le contexte africains adoubeurs de leurs remplaçants.

Opportunité est offerte au titre des bonnes dispositions découlant de l’esprit de fêtes, de s’inscrire en poursuite d’essor en élan de victoire des turpitudes, tout en circonvenant les bilans accusateurs tout aussi constructifs à certains égards.

Le laconisme entourant cette proposition laisse à la sagesse humaine le soin de la compléter et l’auteur reste cependant à votre écoute pour tous compléments ou approfondissements.

Joseph TAPA



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