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06/09/2013 06 06 23 (UTC)[citer]
En respect de l’Afrique la Monusco ne devrait muter en force guerrière
le 27 déc 2012

La mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilité en République démocratique du Congo (Monusco), qui depuis le 1 juillet 2010 s’est substituée à
la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monuc) en place depuis 1999, est depuis peu l’objet d’une machination internationale dont la France se veut porte étendard.

En appui des cries d’orfraies provenant des populations locales, quant à la non participation guerrière des forces de la mission au conflit interne à l’Est du R. Congo. La France d’une connivence certainement malsaine (vu que la Monusco s’est vu notifier ses missions avec son assentiment, et ce, sans réserve au sein du conseil de sécurité de l’Onu où elle siège en qualité de membre avec droit de veto à toute décision), s’active d’un manichéisme pervers sur la scène de la société civile internationale en y dépêchant en alarmiste ridicule : un ancien président, Jacques Chirac, à la maladie ouvrant à la sénilité et une journaliste, Valérie de Trierweiler dont le seul émérite face à cette situation à l’Est du Congo est d’être la compagne du président français.

Le couple, Chirac-Trierweiler, pour l’occasion de propagande d’une morale humaine d’apitoiement (que bien d’autres peuvent en chasser de raison ou contredire : non ingérence, indépendance, souveraineté, etc.) sur le sort des populations victimes des barbaries guerrières à L’Est de la R.D Congo, sollicite à ce que la Monusco voit évoluer son mandat de protection de la stabilité régionale en s’interposant entre les belligérants ; En une force d’intervention !

Contre qui ? La rébellion qui est une partie de la population ? Ou les composites forces de défense régulière dont l’hiérarchie constitutionnelle (Chef de l’Etat en est chef suprême) est fortement contesté d’illégitimité par les populations locales ? Il est à noter que les exactions dont sont victimes les populations ont pour auteurs les deux camps en opposition. À moins qu’il soit préférable ou de prévision que la Monusco se substitue aux belligérants, et par là, de fait, devienne l’armée nationale de la R.D Congo !

Si la question de la souffrance d’une frange des populations africaines doit être portée par un malade frappé de sénescence et une triste inconnue dans le contexte des souffrances africaines, cela dénote le ressenti narquois qui dirige cette intention.

Quoi qu’il en soit de cette médisance à la française à l’égard des populations africaines, devant laquelle il importe au demeurant qu’une réponse appropriée soit actée en réfutant toute qualité à s’exprimer sur situation africaine à se couple (Chirac-Trierweiler), il n’en reste pas moins, de fond, qu’une mutation de la Monusco en force guerrière sonnerait en une agression internationale à l’identique de ce qui se déroula en Libye. Jusqu’à preuve du contraire ou évolution statutaire, il n’est pas dans les missions que confèrent les statuts aux organes ou institutions de l’Onu autorisation à s’inscrire en partisan ou soutien guerrier physique (participation avec des militaires onusiens) d’un camp dans un conflit interne à tout pays. Ce à quoi ne saurait s’ouvrir par extension de perception, au risque de boîte à pandore et concours à la déstabilisation de la paix mondiale, la notion de sécurité des biens et des personnes.

Le conflit à l’Est de la R.D Congo met en scène une frange de congolais (probablement soutenu par des institutions -armées- d’autres Etats voisins), qui est entrée en sédition guerrière contre le gouvernement local. Ce conflit est indiscutablement de la nature des soubresauts qui peuvent miner tout Etat en construction, et de loin la marque d’une agression étrangère. Quand bien même dans les corps constituants les troupes des différents belligérants (forces de défenses sous l’égide du pouvoir central de Kinshasa, et diverses et hétéroclites forces opposées) peuvent se retrouver des Hommes (mercenaires) de nationalités diverses.

La protection des populations ne saurait être un point d’ancrage à la mise sous colonisation d’un territoire.

La R.D Congo est forte, au bas mot, de pas moins de 65 millions d’habitants. Dont une bonne partie de sa population n’a de cesse, et pour beaucoup depuis l’étranger ou elle s’est établit, à s’écrier des méfaits de la guerre dans cette partie de ce pays.

Ce pays, dans cette partie territoriale de l’Est, fait face à des mouvements en armes d’à peine -généreusement- 30.000 Hommes.

Tout comme d’autres pays en Afrique ou sévit des mouvements rebelles aussi minuscule en effectif à l’exemple du Nigeria au Sud (Mend plus connu) et au Nord (Boko Haram plus connu) sans en avoir d’imploration recours à ce que d’autres (étrangers) viennent donner leur vie pour le bien ou mieux être des populations locales…il serait bien plus envisageable et préférable ne serait-ce qu’en souci de dignité humaine africaine, de solliciter de la Monusco qu’elle s’investisse à la formation des populations à se défendre ou à aller comme récemment en Libye ou en cours en Syrie faire la guerre à qui bon les semble parmi les différents belligérants.

Bien qu’il soit vrai qu’en ce qui concerne l’Afrique : bien des principes et philosophies à sueur d’universels n’expriment de symbolique valeurs contraignantes que selon la moralité, à l’instar des notions d’indépendances, souveraineté, droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, etc. ; il importe néanmoins que l’Afrique ne s’intronise plus en base d’expérimentations politiques et autres de toutes sortes. Il va s’en dire que la fumée que voudrait soulevée le couple français sus énoncé, révèle une pratique fumiste qui vise à émouvoir en soutien d’une idéologique (ici le sauvetage des populations meurtries) pour mieux assoire de final un mal que devront porter à elles seule, par la suite, les populations locales (Cf, l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, etc.).

La France sous l’ère de son ex-président Sarkozy su obtenir, tout en s’en vantant, du conseil de sécurité de l’Onu une résolution ouvrant à la guerre en Libye…au vu du résultat de loin flatteur, qu’elle empreinte donc la même voie si elle est sincèrement en souffrance des malheurs que subissent les populations africaines à l’Est de la R.D Congo. La compagne "Trierweiler" de son président actuel, François Hollande, n’est-elle pas mieux placée pour lui en souffler la nécessité qu’à parader publiquement.

En toute clairvoyance, tirée des circonstances propres à tout peuple d’avoir à faire face en défense de son existence par ses propres moyens y compris la quête d’aides, techniques, matériels, mercenaires, etc, une intervention militaire de la Monusco à l’Est de la R.D Congo ne devrait être envisageable. Sauf à soutenir l’incapacité de 65 millions de congolais à vivre l’indépendance !

Joseph Tapa



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