Afrique : Quels types de Dirigeants souhaitable pour la survie et construction de l'Afrique
12/09/12

L’indépendance partielle ou de sentiment idéologique dans l’affirmation d’une vie peut-elle être source de joie ? L’enfant qui ne souhaite et se refuse dans sa naturelle croissance de devenir Homme (par vaillance d’affirmation de la maîtrise de son environnement) peut-il être favorablement en charge de la destinée d’une famille et au loin d’une communauté ?

Ces questionnements, en exergue, pour vous souffler les voies de déception qui triturent en torture mes méninges en saisi ou perception de la valeur et portée de l’action politique (versant dirigisme) des sociétés communautaires africaines. Convaincu suis-je d’expérience forcenée que pour servir un ensemble humain (communauté sociétaire, etc.) il n’est peu besoin ou prééminent d’échafauder sa personne dans d’interminable savoir (défaut des sociétés aux valeurs étriquées), ni d’arguer de généreuse bonne volonté contusionnée de réalité délétère s’imposant à l’efficacité de la bonne volonté (comme l’affectionnent à tout va en justificatif ou d’esquive d’incompétence les cadres dirigeants et leaders en Afrique se déportant de toujours à l’étreinte ou sangle d’intérêts majeurs extérieurs ou étrangers prédominant par financement de leur dynamique locale), mais bien plus qu’au-delà de l’expérience qui s’acquiert tout autant de part l’exercice de la mission à servir l’ensemble humain : le primordial se retrouvant dans le Caractère d’évolution dont est forgé l’Homme en charge de responsabilité au sein de sa communauté. De sorte qu’il ne saurait être autrement qu’habité et animé de volontarisme « concret ou manifeste » à sortir les seins (populations sous sa coupole ou son influence morale) ou administrés des voies de l’attentisme des faits d’autrui (legs ou maléfices des colonisations structurant la dépendance) au bénéfice d’ensemble à inscrire dans la mouvance concurrentielle qu’impose l’ère actuelle de mondialisation. Autrement, le Véritable Bon Dirigeant serait pour l’heure africaine, celui qui s’abîmera à conduire son peuple ou ses administrés dans une maîtrise directe et évolutive des besoins nécessaires au fonctionnement de leur espace territoriale.

Q’exprime l’action politique des dirigeants Africains face à l’urgence d’une crise !

À cette interpellation, en guise de vous faire participer à une esquisse de réponse, puissiez-vous vous remémorez si vous en avez connaissance d’une intervention ou sortie publique incitative à l’endroit des Africains (mobilisation des masses en soutien de l’honneur) en provenance d’un dirigeant Africain qui au fait d’une crise africaine fut-elle mineure d’époque ou à nos jours, comme actuellement en République Démocratique du Congo, en République Centrafricaine, en Somalie, et bien d’autres interne crises continentales, n’ait pas souhaité ou sollicité l’intervention directe de force (civils et militaires) étrangère non africaine à défaut de financement par celle-ci (force étrangère) pour intenter une réaction africaine ? Chercher donc bien avant de soulager vos méninges à la lueur de l’actuel conflit dit malien sous le feu de l’actualité, par la conquête du Nord de cet ensemble territorial par des groupes armés et duquel transpire l’incompétence ou échec dans le nécessaire de maîtrise environnemental des politiques et leaders Africains actuels : qui en appellent à des financements structurels de la dite communauté internationale (non africaine) pour espérer y déployer des forces africaines à la mission de reconquête.

Petite parenthèse :
D’une stupéfaction en saisie du concours d’assistance (finalement non généralisé de la dite communauté internationale aux forces hétéroclites prétextant débarrasser certains territoires apparemment faussement démocratique mais plutôt dictatorial comme récemment en Egypte, Libye, Tunisie, pour ne citer que ces territoires africains remis par le soutien ardu de la dite communauté internationale aux islamistes et encours d’exercice en Syrie, il est a noté que les forces armées loyalistes du dit Mali vraisemblablement sous la direction du Capitaine d’armée Sanogo qui prit un laps de temps le pouvoir par coup d’Etat du 21 avril 2012 en dénonciation des faiblesses de soutien de la troupe dans l’opposition aux islamistes ayant finalement conquis le Nord-Mali : Que la communauté internationale (y compris africaine) n’entende pas soutenir en armement les forces loyalistes du dit Mali qui n’en demandent pas plus (au lieu et place de déploiement de troupes étrangères sur leur sol et ce dont majorité des militaires maliens desquels se retrouve le tonitruant leader Capitaine Sanogo sont farouchement opposés), à l’image de ce qui se fit en octroi d’armes de guerre aux insurgés en Libye et l’est actuellement en Syrie dans le conflit ouvert d’avec le pouvoir légal en place et que la dite communauté internationale sous la bannière de quelques pays (Usa, France, etc.) souhaite voire annihiler. Très sincèrement par quels subterfuges intellectuels ne pas ici aussi y voir un véritable indirect soutien aux islamistes occupant ou ayant conquis ( ?) le Nord du dit Mali ?

La marche lente de l’islamisation de l’Afrique manifesterait-elle une nouvelle voie ou ère de conflit (déportation du choc des civilisations en terre d’expérimentation, après les guerres plus ou moins symbolique d’accaparation des terres africaines) dont la perversité n’accoucherait rien d’autre que la poursuite de la dépendance africaine déchirée d’enchantement théologique sous rêverie de lendemain meilleurs étranger à son aptitude ? Autrement l’implantation du conflit théologique et ses ravages mortuaires comme cela se passe actuellement au Nigeria (renommé territoire africain) profiterait-il de final aux Africains ?

Ainsi, l’Afrique ne s’en remet dont en finalité jamais directement aux siens et en appel de leur concours aux charges d’honneur et dignité humaine pour en assoire de part ce monde son existence sociétaire égalitaire. Et cela parce qu’elle ne compte que très peu d’enfants effleurés par la vaillance du dynamisme, majorité s’enracinant d’absolu de profit dans les voies de la contemplation ou d’idolâtrie de l’étranger et ses faits.

L’essor de l’Afrique et ses populations actuelles est fortement en danger…

Joseph TAPA