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14/07/2010 14 02 44 (UTC)[citer]
Facettes de la présidentielle ivoirienne.
le 30/09/09

L’organisation démocratique ne prétendant pas à la perfection, ceux qui s’en revendiquent en quintessence du modèle en sont tout aussi victime.
A l’image de l’élection en 2000 du président Bush, des Usa quand bien même la majorité des suffrages exprimés ne lui était favorable.

L'élection d’Obama sujet à multiples recomptages fastidieux fut vite entérinée pour masquer les ridiculités.

Les présidentielles européennes où le supposé vainqueur est connu au soir même sur la base excusez du peu, des projections électorales prédéfinies et autres tendances sortie des urnes avant implicite confortation forte discrète.

Dans le cadre africain, il est notoire que le candidat sortant s’attribut une marge frauduleuse variant entre 5 à 20 %, se garantissant ainsi au premier tour (pour ceux qui osent l’élection à deux tours) un suffrage équivalent à ses concurrents et auquel l’ajout du sien réel garanti l’arrivée en tête ou la victoire d’entrée.
Sinon conforte la victoire au second tour au bénéfice du fictif de la consolidation de son électoral par rapport à la neutralisation des reports par manque d’intérêts ou tirée des dissensions, rivalités des oppositions.

Le contexte ivoirien lui dévoile une succession de bévues des différents acteurs déterminants :
Le président Laurent Gbagbo.
Le facilitateur président Blaise Compaore du Burkina-Faso.
Le financier et partenaire économique qu’est l’Etat français mentor représentant les instances internationales.
Qui tous entravent, fortifient le statut quo, au nom de la divergence d’intérêts.

Laurent Gbagbo :
Elu président en 2000 à la faveur de l’exclusion des champions des grands partis politiques (PDCI de l’ex-président Henri Konan Bédier et RDR de l’ex-premier ministre Alassane Dramane Outtarra) avec 59% des suffrages du corps l’électoral s’étant exprimé à la hauteur de15 %, ce dernier qui ne saurait se prévaloir d’un aura flatteur auprès de l’électorat, aurait à l’évidence besoin de plus de 20 % de marge frauduleuse pour l’emporter décemment.

L’on comprend sa persistance sur la nécessité absolue d’identification totale du corps électoral dont les prévisions de croissance porteraient de 6.5 millions en 2000 à 8.8 millions en 2009.
L’inconnu source de tension à venir sera la part qu’il s’attribuera dans la croissance électorale.

Blaise Comparoe :
Soupçonné aux premières heures du mouvement de rébellion armée en septembre 2002 contre le pouvoir de Laurent Gabgbo, âprement sauvegardé par l’ordre international via la France.

Ce dernier qui eut du mal à accueillir et contenir sur ces terres le massif retour des ressortissants toutes générations de son pays installés depuis bel lurette en Côte-D’ivoire, persécutés au plus haut des tensions internes nées du mouvement de rébellion et qui sitôt les contours de paix ivoirien engagés sous l’égide du président Compaore, ont pour l’essentiel repris le chemin de la Côte-D’ivoire.

La conjonction du contexte économique mondial raréfiant les aides internationales et un probable nouvel déchaînement orchestré contre les ressortissants burkinabés, aurait pour conséquence de porter des troubles politico-militaires à l’intérieur des terres burkinabés.
N’omettons pas que la longévité au pouvoir ce réalise par le renforcement des rivalités et leurs lots de haines endormies.

L’on comprend par déduction l’attrait du président Compaore à une solution de longue haleine marquée par le statut quo, certainement dans l’espoir de la victoire de l’écoulement du temps sur les Hommes.

Le partenaire français :
Indexé d’immixtion contraire à l’intérêt supérieur de l’Etat ivoirien et très certainement des acteurs qui en ont les rênes, il fut lourdement fustigé au lendemain de la survenance du mouvement rébellion de septembre 2002 et subit la vendetta populaire par le saccage des biens et les menaces de mort sur ces ressortissants.

Depuis lors son intervention économique et militaire (à rappeler celle qui fut la sienne en 1978 à Kolwezi en ex-Zaïre après le massacre des ses ressortissants l'ayant conduit au sauvetage du pouvoir du feu maréchal d’opérette Mobutu) subtilement rattaché à l’ordre internationale, aurait de forts astuces joué d’une partition peut être revancharde.

En effet en échange de soutien de défense au sein des institutions internationales des intérêts la Côte-D’ivoire et d’assistances tous azimuts, il obtient en finesse une assistance piégeuse dans le processus électoral ivoirien via la présence d'un de ses démembrements sociétaires.

Ainsi la présence de l’entreprise française Sagem-sécurité et de loin une société Lambda dans ce pays, dans l’identification du fichier électoral ivoirien se trouve être en sourdine l’un des obstacles au bon déroulement du processus électoral et à la préparation de fraude (nécessaire en respect de l'excellence africain).
Et cette présence sera très certainement, le futur bouc émissaire du fort probable report électoral.

Appréciation de la difficulté :
La présence subtile de l’entreprise française dans l’établissement de la liste électorale lui attribue indirectement un certain contrôle sur l’étendu de toute fraude.
Et ce en ce qu’elle détient une base réelle tirée du recensement, identification et répartition territoriale de l’électorat.

L’on comprend que certains ne pourront se prévaloir d’une manipulation conséquente sur l’établissement des cartes électorales.
La pression de toute part de l’urgence de la réalisation de l’élection présidentielle aussitôt la proclamation des listes définitives de l'identification, serait en outre un bel obstacle à une réalité du déplacement massif des populations identifiées d’une région à une autre pour faire valoir leur suffrage.

Ainsi l’ordre international brillamment représenté par la France s’est offert en duperie une présence forte ennuyeuse dans le déroulement électoral ivoirien.
Nul ne doute que cette élection aura lieu de toute évidence, mais pas dans l’immédiat.

Les acteurs en place disposent dans ce sens d’artifices de report en échelon bien au point.
Ainsi il est prévu qu’une fois l’identification terminée et les listes qui en ressortiront présentées à la commission électorale indépendante, celle-ci les soumettra à l’approbation des électeurs et des partis politiques qui disposeront en principe d’un délai d'un mois pour toutes contestations avant publication de la liste électorale définitive.
Là-dessus vous vous doutez bien que le mois sera pleinement utilisé au risque même de naître suffisant, ce qui nous conduira au début du mois de novembre si tenté que les listes provisoires soient établies en début octobre, pour une élection censée se tenir le 29 novembre 2009.

Par la suite une fois la liste électorale définitive publiée, s’engagera le processus de l’impression des cartes électorales avec bien évidement l’ouverture d’un délai pour les réclamations qui à ne pas en douter s’orchestreront pour être bien nombreuses.

Et il faudra enfin officiellement ouvrir la campagne électorale dont-on se doute que les heurts en suspend qui la guette constitueront assurément un autre échelon de report.

En considération de toutes ces divergences et torturations, il fut tout simplement proposé que l’élection du 29 novembre se transforme en un référendum devant porté sur l’attribution ou non par la nation d’un délai sous certaines contraintes et garanties au pouvoir en place pour la réalisation de la présidentielle.

A priori cela s’avère être un compromis devant satisfaire toutes parties déterminantes :
Le clan Gbagbo pourrait ainsi préparer une sortie honorable, loin de tout contrôle indirect à moins d’ancrer sa superbe et mieux préparer sa fraude distinctement de tout contrôle indirect.

Le facilitateur pourra loué l’écoulement du temps comme facteur de paix pour tous, et certainement lui permettre d’entrevoir un laps de temps pour faire face aux troubles envisageables chez lui d’un hypothétique re-déplacement des affiliés ressortissants de son pays et espérer un retournement de la conjoncture économique internationale.

L’ordre international friand de démocratie ne saurait contester la volonté démocratique populaire.

Quant aux acteurs politiques soucieux d’en découdre avec le parti au pouvoir (FPI), autant ils ne sauraient s’opposer à la volonté populaire, que soucieux sont-ils de l’intérêt supérieur de la nation qu’ils ne sauraient s’inscrirent en contre.
Joseph tapa



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