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05/02/2010 11 11 28 (UTC)[citer]
Guinée : Nuage en approche
Dadis Camara peut-il y faire face ou… le 29/09/09

Au décès à 74 ans en décembre 2008 du président général Lassana Conté de Guinée-Conakry, un jeune homme de 44 ans militaire au grade de capitaine d’alors, Moussa Dadis Camara s’empara avec fracas et sans violence du pouvoir.

Soulevant bien multiples interrogations allant tant de la portée des revendications à s’inscrire en contre des incuries et autres gabegies financières et économiques des grands-frères de l’entourage du feu président Conté, que de la portée de l’enthousiasme qui suivit.

La gestion de toute évidence n’est chose facile sans en être impossible.
Le nouveau président Camara passé colonel, de cet état d’esprit se lança au lendemain de son intronisation dans des mesures politico-économiques allant de la neutralisation pour reformatage du champ civil-politique à celui de l’environnement contractuel étranger relatif au ressources naturelles, premières et à une maitrise des corps armés par réorganisation de l’hiérarchie et bonification interne.

C’est élan à la fermeté présenté comme stigmate de changement évolutif sous la houlette du pas de force, marqué par le verbe et expression agressif du néophyte président Camara, fit émerger chez bon nombre d’africains des souvenirs joviaux à l'image du feu capitaine Thomas Sankara du Burkina-Faso.

Souvenir irisé de crainte quand à l'effectivité de l'ère nouvelle au regard de l'issu fraternellement mortuaire en caresse étrangère que connu le feu Sankara.

Le colonel Camara à l’image du feu Sankara qui lui resta capitaine, n’hésita pas à dénier, voire humilier (ambassadeur d’Allemagne etc&hellip ceux qui n’avaient de réels égards pour son peuple et au loin de l’Afrique, il semble ravaler sa vitalité.
Se distançant une fois de plus de son illustre compère Sankara qui lui n’hésita pas à donner sa vie pour marquer son peuple du combat d’évolution.

A l’inverse le colonel-autoproclamé président Camara, s’insurgeant haut et fort de l’impasse dans laquelle il semble être et l’absence d’incompréhension sur son esprit et sa personne, amenuisant ses forces, se lance en sollicitation solennelle de clémence étrangère.

Ce dernier dans une allocution radiophonique à un média « excusez » étranger (RFI : radio France internationale), à la suite des heurts sanglant dans une réprimande d’une manifestation de l’opposition le 28/09/09 dont est accusée la frange militaire (béret rouge) dont-il est issu et s’appui pour conserver le pouvoir, déclara dans une docilité étrangère à son habituelle éloquente agressive allocution :
Qu’il était dans une impasse.
Ne pouvait contrôler sa base militaire.
Déplorant ce qui peut être appelé de massacre par son absence sur le terrain.
Le poids de ses nouvelles fonctions le contraignant à être objet de rapports à la fiabilité incertaine etc…
A tout un chacun d'en tirer ses conclusions.

Allant jusqu’à laissé entendre, supposer, qu’il ferait droit à la sollicitation sur son départ, vous vous doutez de plus bel depuis lors (France, Onu) et en adresse exposa qu’il entreprenda de réunir un ensemble de hauts dignitaires publics, religieux, coutumiers etc, dont l’issu de la rencontre déterminera sa candidature à la probable l’élection présidentielle de janvier 2010.
L’on verra s’il est de la trempe de Sankara.

Au-delà de l’insulte portée à l’Homme africain par cette quête de mansuétude non pas de ses semblables mais vis à vis d'étrangers, renforçant par là l'esprit de dépendance et petitesse africain et qui plus est en paroxysme sur des ondes radiophoniques étrangères.
Indépendamment des volontés de sortir l’Africain des dictats étrangers et l’inscrire en fierté dans une resplendissante dignité, bien des interrogations se font jour sur le devenir de l’Afrique et de la Guinée en occurrence.

De celles-ci :
S’impose la terreur d’une absence de dignité capacitaire chez l’africain, impropre serait-il par lui-même à maîtriser son devenir ?

Les troublions militaires qui semblent sonner le glas de l’ère Camara sont-ils distincts de tout téléguidage étranger ? Y compris des caciques ex-hauts gradés aux accointances étrangères mis en retraite ?

Le poids des rancœurs tiré du vent se voulant salutaire des reformatages civilo-politico-économique, militaire, n’est-il pas l’artifice dont s’affuble des malintentionnés et autres revenchards ?

A qui profite en réel les tensions : aux guinéens (société civile) ? L'armée ? Les politiques ? L'étranger ?

Il n’en reste pas moins que c’est de l’effort sans cesse que l’Homme se construit.
L’Afrique voudrait pouvoir poursuivre cette voie librement, quand bien même elle serait aux antipodes de l’évolution d’autres, il n’en reste pas moins qu'il lui importe de prendre succès d'elle même de ses erreurs.
L'assistance dans la dépendance ne projette honneur sur l'Homme.

Si la nature brille de diversité de toutes sortes, force est de constater que chaque espèce vivante contribue à la richesse planétaire par son particularisme et son évolution propre, sans en être sous la coupole d’aucunes autres espèces (même en se nourrissant d’autres ont n’influe principalement sur leur évolution, mais sur leur existence).

Il est souhaitable que l’on laisse les guinéens en découdre par eux même, ils sauront nul n’est de doute à un moment ou un autre faire prévaloir la sauvegarde et jeter en continuation des bases de leur évolution.
Ceux qui arment en colère, en munition et articles de guerre, caressent les discordes des guinéens peuvent-ils s'en défaire ?

Sous le fondement de quoi, l’évolution en Afrique devrait être marquée de l’empreinte des autres ?
L’Afrique est-elle constituée de primates incapables ? pour que d'autres en veulent autant à son bien être.

Qu’il est fortement dommage que certains n’aient pu valoriser à l'époque des périodes des civilisations salutaires (esclavage, colonisation) ce qu’ils convoitent âprement de nos jours sous et sur le sol africain (Pétrole, minerais etc...).

S’il tel avait pu être le cas, de toute évidence à l’exemple du transfert des noirs dans des îles et territoires étrangers divers, ils auraient très certainement déportés l’ensemble des africains vers d’autres terres et l’on peu penser que ces derniers n’en seraient pas à la marge du monde (tiers monde).

Et contrairement à la Guinée, poursuivraient en paix leurs évolutions.

Joseph Tapa



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