L'Affaiblissement de l'Afrique symbolise l'Africain
le 02/02/09

L’Afrique à ne pas en douter est depuis belle lurette sous le joug de civilisations étrangères dont le mimétisme d’application dirige son évolution, sous le couvert de l’adaptation des artifices de réussites sociétaires des autres..
Ce qui en soit nourri certains esprits d’ires intempestives et soulève de virulentes diatribes contre cet état de fait de renonciation de particularismes capacitaires distinct.

Il est plus que vrai que l’évolution actuelle de l’Homme commande la cohésion-concentration identitaire pour la sauvegarde des particularismes, originalités, spécificités enrichissantes l’humanité depuis l’aube des temps.

Cependant il est très sincèrement déplorable, que dans le cadre africain, le mimétisme est coutumièrement le vent en poupe, luttant contre toutes vivifications d’esprits et confinant, sanglant de plus bel l’avenir des consciences africaines de manière cinglante.

Bien de personnes trouveront tout ceci comme étant du ressort du symbolique, à ces derniers il est entendu rappeler que c’est l’essence même de la pensée et par voie de conséquence l’ancrage de l’action.

En quête de lutte contre les turpitudes propres à l’avancée et de l’Homme (revers de l’évolution : addictions, hégémonie etc..) ; des Hommes biens d’affûtés se sont en pragmatisme lancés dans des concentrations, communautarismes salutaires : Union Européenne, Etats-Unis d’Amérique.
à noté que ces derniers de renom n’ont pas entendu se copier dans le cadre de leur dénomination.

Quand bien même, il se trouverait des similitudes dans leurs finalités, la différenciation dénominative tant à renforcer (n’en déplaisent au tenant du symbole) l’originalité et les capacités d’esprits et intellectuelles de ces derniers, ce qui en profond augure la volonté de s’inscrire en réflexions indépendantes à leur propre évolution.

L’Afrique, certes sous le joug postcolonial, détenant majoritairement sa destinée depuis seulement (pour complaire certains) une quarantaine d’années au moins, brille lumineusement d’une rutilance amenuisant.

En copie des organisations étrangères dans leurs dénominations et objets, il y’a eu l’organisation de l’unité Africaine (OUA), suivi en copie des dénominations des unions étrangères par l’Union Africaine (U-A) et en progression, il est vendu la dénomination des Etats-Unis d’Afrique.
Hum !!!!!

Franchement, et on voudrait inscrire la descendance africaine dans un devenir meilleur, révélateur de spécificités et autres attributs à la reconnaissance de capacités, quand on lui apprend la copie (de la naissance à l’instruction et bien au-delà comme modèle d’expression, qui plus est intellectuel.

Etant donné que l’Afrique poursuit à juste titre une présence forte dans le concert international, sous le pendant de la fusion des causes et autres défenses identitaires, je me permets de proposer que l’entente nécessaire à cette quête prenne la dénomination de : Intégration Africaine (I-A).
Cette dénomination porte en elle, un double sens d’émergence, marquant en interne celle des peuples d’Afrique dans la communauté identitaire et sur le plan international, l’ancrage que l’on envisagera spécifique et égalitairement reconnu dans l’ordre mondial.

Une certaine métaphore énonce que l’habit ne fait le moine, quand bien même ce serait par l’habit que l’on le reconnaîtrait.
Il importe sur les traces de cette métaphore que l’Afrique se donne une visibilité qui marquerait sa reconnaissance spécifique et originelle.

Avant de se lancer dans les discordes de la quête de réunion des Etats africains dans une structure (à l’image de l’U-A et sa probable évolution en Etats-Unis d’Afrique), il serait sans doute de sauve conduite de marquer un pragmatisme de désinscription culturelle à la domination étrangère, d'exalter les capacités profitable à l’expression des consciences à venir.

Joseph Tapa