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10/06/2009 08 08 18 (UTC)[citer]
GABON SOUS GESTION EMPIRIQUE
Probité étatique source d'inquiétudes le 03/10/08

En sommaire, il nous paraît important, en souci d’impartialité, de présenter le contexte entourant les expositions ci-dessous.

La France s’est doté en mai 2007 d’un nouveau président en la personne de Nicolas Sarkozy.
Ce dernier au cours de sa campagne n'a pu ouvertement se gargariser du soutien des caciques chefs d’Etats africains, qui ne rivalisèrent en la matière opiniâtreté à son égard.

Dans le sillage de son élection le candidat Sarkozy avait annoncé son désir de revoir la nature des relations françafrique, ce que le néophyte président Sarkozy évoqua sous la forme de rupture au cours d'un discours retentissant au Cap.

L'administration post-électoral en charge de la mise en forme de la rupture par la voix de l’ancien chargé de la coopération Jean Marie Bockel, entendit signer l’acte de décès de la françafrique.

Ce qui eu le mérite de soulever l’ire africaine, avec comme chef de file le président gabonais Omar Bongo "qui entre autre est objet de procédures judiciaires multiples sur ses acquisitions mobilières, immobilières occidentales et l’étendu de sa fortune jugée irrégulière".
Conforté dans sa colère par une campagne médiatique à son égard, et dont-il cru bon de solliciter le gouvernement français en explications sur les agissements journalistiques. Sollicitation à laquelle il lui a été opposé la séparation des pouvoirs, et a été invité à user la voie judiciaire pour faire valoir ses droits.

Le néophyte président français, entendit calmer les échauffourées par un remaniement de son administration : Analysé comme une victoire africaine.

La justice française n’étant en "fort" principe pas aux ordres de l’administration exécutive, les procédures judiciaires contre le président Bongo suivirent leurs cours.

De cet état de fait, l’une d’elle intentée au lendemain de la prise de fonction du président Sarkozy, nous révèle par décision de la juridiction d’appel (CA bordeaux 29/09/09) "confirmant en intégralité le jugement de première instance (juin 2007) condamnant le président Bongo à restitution de paiement d’indu", quelques inquiétudes légitimes face la gestion publique de certains acteurs africains.

Par simplification des faits et abusive de ceux procéduraux "sans grande importance face à la stupeur qui en résulte" ; Sauf à s’adonner à la logomachie, il ressort qu’un français dénommé René Cardona avait vendu au cours des années 90 son activité (Pêcheries de Libreville) à une société détenue par le président Bongo et sa famille.

Que l’activité de l’entreprise ayant chuté sous sa nouvelle direction, les acquéreurs par la voix du président Bongo ont enjoint le français vendeur à racheter son ancienne entreprise.

Que de son refus de s’exécuter, il fit l’objet d’une procédure judiciaire sur le fondement d’escroquerie dont l’issue conduit à son incarcération dans des conditions dégradantes et d’atteintes à la vie « Prison ou sévissait un virus mortel : virus Ebola ».

Que de cette situation, une transaction d’ordre privé en 1996 entre le fils Cardona et les plaignants, d’un montant de 300 millions de Fcfa (457.347 euros) et au bénéfice du compte personnel du président Bongo conduit à la libération du père Cardona.

Indépendamment de toute charge contre les institutions gabonaises, bien qu’il soit établi que la justice sanctionne la validité d’accords privés et que dans le respect de la légalité, elle n’est pas en principe sauf disposition légale contraire liée aux énonciations, évocations et autres formes contractuelles.
Alors qu’il est inquiétant que les décisions de justice soient levées sur le fond distinctement d’elle et après sa saisie...
C'est à se demander si la transaction sur une décision de justice est opposable à l'institution judiciaire, peut être le droit gabonais l'envisagerait...

Mais alors en l’espèce la somme versée objet du litige en répétition en France, n’aurait dont pu être déclarée indu en droit...
Ce qui vient à se demander si elle aurait été attribuée en dehors de toute évocation judiciaire, encore moins en réparation de préjudice subie… aie aie aie…

La libération sept semaines après l’incarcération sur décision judiciaire consécutivement au versement de la somme litigieuse, semble de loin conforter l’indépendance réelle de la justice dans ce pays d’Afrique ; Tout en soulevant des questionnements sur l’impartialité judiciaire "principe angulaire de justice" face aux influents…

De plus tous les investissements de productivité ne sont nécessairement rentables, ce que la crise systémique financière "crise dites des subprimes" actuelle nous rappelle sans pour autant conduire à l’enfermement de ceux ayant tirés profits des errements d’autres.

En outre, il est tout aussi inquiétant d’analyser l’action d’imposition de rachat de l’entreprise au vendeur, de tels actes dont on se garde de porter une qualification en raison de leurs bassesses tendent à soulever l’interrogation sur la probité de leurs auteurs et ne redorent en rien l’action gestionnaire de ces derniers à l’égard d’administrés.

Il est donc à espérer ce n’est dans de tel esprit qu’est dirigé le continent africain.
Tant il est déplorable que l’on se fasse escroquer, cela l’est encore plus quand on a en sa possession des instruments et moyens de contrôle et de vérification...

Preuve que l’homme ne saurait prétendre à la perfection et gage d’amélioration de son devenir, enfin faut espérer…

En finalité, comme il est de coutume en Afrique d’exprimer le respect à outrance aux anciens, ce à quoi le président Bongo "né Albert Bernard en 1935" est en droit d'attendre en plus de sa qualité de doyen des chefs d’Etats en exercice en Afrique "au pouvoir depuis 1967".

Par souci de conformité à la culture africaine, il n’est à l’évidence ici aucunement question de disgrâce à l'égard du doyen Bongo.

Mais l’effort d’évolution incombant aux générations futures, ce doit d’être accompagné de volonté remédiant des erreurs du passé comme l’envisagea le président Sarkozy sur le devenir de l'Afrique dans ses relations extérieures.

N'en déplaise à ceux qui y verront une attitude aggresive à l'honorabilité notablière du doyen Bongo, il n'est ici envisagé que de prise de conscience face aux traits pouvant animer certains en charge du devenir africain, distinctement du président Bongo.
Et ceci en recherche du non confinement des esprits à venir "de la jeunesse" dans des modèles peu éloquent dans leur mise en oeuvre.
Joseph TAPA



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