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18/05/2009 11 11 50 (UTC)[citer]
NOUVEAU Putsch français DANS LES ILES DE L’OCEAN INDIEN
le 19/03/09

Occasion est de nouveau donnée de scander à s’époumoner, les malheurs des arcanes hérités des colonisations sur le devenir des peuples d’Afrique.

La gestion communautaire, sanctuarisée sous le panache de la démocratie et ses avatars de dérivés oppressants : dictature, autoritarisme, despotisme, nazisme etc.., déploie de plus bel un enfermement nuisible, cinglant et vexatoire à l’égard des africains.

De la survenance de ce modèle organisationnel démocratique des pouvoirs et institutions publics, s’est imposé la mise en valeur d’une norme fondamentale, dite constitutionnelle, à la force probante tirée de la préalable reconnaissance, acceptation majoritaire des peuples via des procédés diversifiés : élections, référendum, votes législatifs etc…

Cet aspect d’adhésion majoritaire est entendu comme la meilleure expression de la volonté populaire et se trouve être l’artifice qui servit, sert toujours à imposer aux africains, une adhésion scrupuleuse pour une tacite reconnaissance internationale.

L’ordre international en garanti des biens faits de ce modèle initié, découvert par une frange de l’humanité, s’entend objectivement sanctionner les contrevenants.

Mais que comprendre de ce qui se passe en république de Madagascar, où le président légitimement élu et réélu, Marc Ravalomanana
a été anticonstitutionnellement contraint à la démission, au profit d’une structure militaire, elle-même contrainte au transfert du pouvoir, non pas en respect de la légalité constitutionnelle au bénéfice du président de la chambre haute des assemblées représentatives du peuple, mais à un individu ayant tout au plus deux années d'expéreinces politiques, Andry Rajoelina (34 ans), n’ayant pas l’âge constitutionnel (40 ans) pour l’exercice des fonctions présidentielles.

Qu'attendre de l'ordre international qui se lèvera élogieusement en condamnation brute et inutile...

La France qui y déploie une présence se voulant incontournable et stratégique au sein de l'Onu, n'a telle à la première heure de la prise du pouvoir illégitime, tenu à déclarer son absence de soutien d'un quelconque camp.
HUM!!! Elle qui est pour le respect de l'ordre constitutionnel, qu'elle prône et vocifère à souhait sur les différents moyens de communications, a opter de prendre acte du changement du pouvoir et c'est prononcé tout bonnement en consternation sur la durée de la transition.
Il vrai que face au dépit vaudrait mieux se complaire...

L'union Africaine, certainement exclura de ses instances ce pays, à ce rythme, au vu des troubles latent et en suspend qui guettent bien de pays africains à l'approche du respect des suffrages électoraux hérités, elle risquerait de ne représenter qu'elle même ou ses bienfaiteurs étrangers.

Madagascar n'étant pas aussi petit que son voisin comorien, là, une intervention militaire à l'image de celle d'Anjouan en février 2008, contre le colonel Bakar, sous l'égide et éloge du respect démocratique, semble utopique.

Tout porte à penser que les intérêts de l'ampleur démocratique sont fonctions de la taille des Etats, en occurrence Africains, l'Irak pourtant plus vaste et peuplé, eu droit au vent forcé et féroce de la démocratisation et ses attenants de règles...

Que comprendre que Rajoelina s’arrogeant les rênes du pays avec le concours d’une frange populaire et militaire limité à la capitale Antananarivo, profitant de l'explosion meurtrière de la paix civile dans la capitale, s’investisse d’une mission de deux années à la tête du pays, annonçant despotiquement la mise en place d’une nouvelle constitution et la dissolution des instances représentatives du peuple légalement investies.

Que comprendre de la volonté de ce dernier de poursuivre en justice le président déchu pour faits de violences, quand celles-ci ont été déclenchées par les partisans putschistes.

Faut-il comprendre que l’Afrique une fois de plus est victime des importations étrangères.

Celui qui doit être traduit en justice, pour avoir troublé l’ordre public, la sérénité publique et constitutionnelle, au-delà de la transgression en force de la légalité, c’est bel est bien le dénommé Andry Rajoelina.

Visiblement la France qui le protégea dans ses locaux consulaires, en arguant de mission onusienne, n’en fini pas de positionner ses obligés : y’a plus qu'à attendre sous les prétendus 24 mois de l’illégale transition, le retour de Didier Ratsiraka, ancien protégé français, convaincu par ses derniers de s’exiler sous leurs cieux.

A croire que la France qui semble accepter la position, l'expression populaire face à ses protégés, que dans l’optique de mieux nuire à l’avenir au peuple insolent, aurait changé de fusil d'épaule...

Les événements d’arrivé au pouvoir du déchu président Ravalomanana, au détriment de l’exilé Ratsiraka, parti dans un avion de la république française sous les cieux français et départ au profit du néophyte Rajoelina, ressemble à quelques exceptions près à ceux de l’arrivé/départ du président Lissouba face à l’ancien exilé sous les cieux français, Sassou Nguesso, de nouveau au pouvoir en république du Congo dit Congo-Brazzaville.

L'implicite reconnaissance du pouvoir de l'homme protégé par les soins français (Rajoelina) lorsque recherché pour incitation au troubles à l'ordre public, démontre ouvertement l'implication de cet Etat dans les troubles qui en ont suivi, tout comme la volonté de se disculper aux premières heures de ce qui s'analyse comme un putsch, révèle la métaphore dite du qui se sent morveux se mouche.

Quand bien même il n'est pas avéré que le lot d'opportunistes et ceux ayant retourné leurs vestes (l'appel du ventre étant plus fort que celui des principes et idéologies), se mettront en ordre de marche pour glorifier le protégé français (Ratsiraka) ; Il n'en demeure pas moins que la volonté politique émise par le président Sarkozy à sa prise de fonction présidentielle, de revoir l'approche relationnelle africaine, débutée, initiée par une renégociation des accords de coopérations militaires, se devrait d'être étendue aux relations de toutes sortes et fermement revendiquée ou imposée avec ferveur à l'Etat français.

L'insidieuse main caressante, empreinte de néocolonialisme se doit d'être coupée pour le bien des Africains.

Le créateur reste le maître incontesté de son fait ; La démocratie dans sa version africaine, semble exprimer au prix des vies africaines, le choix de son propriétaire...

Tapa Joseph



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