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D'un raisonnement par analogie, s'explique le pourquoi les jeunes Africains ne se portent de totale énergie à défendre les espaces qui sont leurs et construits sans eux. Pourquoi les militaires carapatent devant toute agression armée (pourquoi donneraient-ils leur vie).
L'Émergence sociétaire prônée de salut de la construction africaine, dont la caractéristique en vogue s'initialise par des réalisations tirées des coopérations internationales excluant de matérialisation le savoir et la dynamique des populations africaines, en serait de facto un leurre. Des constructions que ne sauront de toute énergie défendre les populations africaines en propriété ! Car n'étant pas de leur fruit et fait !
La nom implication des populations et de la jeunesse africaine dans la construction de leur environnement a pour mérite d'offrir le double choix de l'exil (Lampedusa en exemple) ou celui de rejoindre les sirènes des nébuleuses extrémistes (Boko Haram et consorts, ce qui de fond convient aux leaders actuels et la coopération internationale).
La prise de conscience n'est pas douloureuse, c'est l'acceptation de cette prise de conscience qui l'est ! Heureusement l'Homme valide combat et ne se laisse dominer par la douleur !
L'Africain et l'Afrique doivent combattre à ce que cessent des identifications leurs concernant et à leur endroit s'appuyant sur des épithètes ravageur d'affaiblissement psychologique. Du type pauvre ou pauvreté et la nouvelle donne d'émergence !
Répondez vous même à cette interpellation : Irez-vous "sereinement" partager le repas d'une personne à l'état physique putride et contagieux pour souligner l'aspect de maladie ou de malade ?
Si oui, cela ne vous honore que grandement et vous seriez d'un secours pour les nécessiteux.
Si non, alors comment croire que l'Afrique puisse être qualifiée de pauvre quand bons nombres se bousculent à coopérer d'investissements (ce qui ne se fait à perte) en Afrique et bien autres faits et méfaits ? Admettre de l'Africain que l'Afrique soit pauvre poursuit dont tout bonnement le concours à l'endormir à supporter sa douleur, l'accepter, et mieux d'abjecte finalité, de susciter la compassion et en rechercher assistance étrangère.
La nouvelle donne (fumisterie) concourant de même effet que l'invocation précédente de pauvreté, se trouve être de saillie l'invocation salutaire de l'émergence africaine aux horizons futurs (20 à 30 ans au minimum). Il en est de la fumisterie que couve cette nouvelle donne, tout simplement attendu des Africains qu'ils aient l'espoir chevillé à l'esprit en ce qu'ils seront mieux dans 20 à 30 ans minimum ! Ainsi, ils peuvent dormir en paix, la douleur allégée car le futur leur sera radieux ! En attendant, leur présent ou du moins la construction de ce futur radieux -de présent-, se matérialise par d'autres qu'eux. D'autres qui en veulent tant départager le repas du pauvre malade !
Le combat de la douleur africaine réside de constat, entre autres, à faire cesser de rejet psychologique à l'intention africaine : ces amenuisant soporifique épithètes qualificatifs (pauvreté, émergence, pour ce qui est ici évoqué) ! Et s'inscrire dans l'appropriation, conception, matérialisation, des infrastructures concourant aux mieux-être projeté et attendu. Ce qui se doit d'être présent et non à l'issu d'un futur soutenu radieux au terme envisagé de l'émergence !
Le salut en est de ce cheminement, à moins de pérennité de douleur d'impossible réveil de l'Africain et de l'Afrique !
Joseph TAPA Ü Accueil |
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