Lettre ouverte à l'administration française.
 Président Nicolas SARKOZY  Premier Ministre François FILLON Ministre des affaires étrangères Bernard KOUCHNER   Secrétaire d'Etat à la coopération Alain JOYANDET
COMITE AD HOC NON GOUVERNEMENTAL
de réflexions sociétales
Département Afrique
                   Paris le 13/11/08

Proposition d’assistances et contributions économiques pour l’Afrique par les ressortissants africains

 

Excellence Monsieur le Président,

Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs les ministres et secrétaires d'Etats,


C’est avec tout le respect et égard dû à vos rangs que nous vous sollicitons à ce jour par la présente, afin de poursuivre en concertation une action bienveillante, salvatrice, à certains égards à destination du continent africain. Et ce, en soutien de l’élan et du dynamisme qui vous anime.

 

à l’écoute de vos discours en direction des Africains et de l’Afrique, il nous est apparu important et nécessaire, au regard du contexte économique mondial actuel, de poursuivre l’initiative d’aider l’Africain à marquer l’histoire de son fait, distinctement d’attentismes étrangers et autres.

 

A cet égard vous vous en doutez, cette tâche de reforme des fondamentaux gouvernants l’Africain dans sa perceptibilité, s’apparente à un profond changement nécessitant une impulsion caractérisée et sans équivoque, pour l’inscription de l’Africain dans son devenir en exhumant chez lui les qualités de solidarité qui font sa renommée.

 

En cela, l’Afrique d’aujourd’hui (et celle de demain) ne devrait assurément plus être confinée dans les erreurs du passé.

 

La gravité à laquelle elle semble faire face, au vu des difficultés financières, économiques, mondiales actuelles, et au vu des risques d’accentuation des déséquilibres sociétaires et conséquences humanitaires ; Nous conduit à vous inviter en prévoyance des négativités que cela pourraient engendrer dans les relations humaines, à arbitrer ce qui suit.

 

Cadre de la problématique :

Nombreux sont les Africains qui bravent la mort pour se réfugier sur des sols étrangers et pour bon nombre en Europe, en renfort de motifs, raisons et prétextes divers, mais dont il ne fait de doute que la cause principale s’analyse du déficit structurel et de l’aggravation conjoncturelle dans leurs sociétés.
Ce qui entravent fortement leurs épanouissements.

 

Cet état de fait contraint bien des fils d’Afrique au talent des plus rutilants à intégrer diverses structures développées sur leurs terres d’accueil et de refuge.

 

De ceux-ci, nombreux sont ceux qui regardent amèrement et tristement le sort de leur mère-patrie, terre de repos de leurs aïeux, sans avoir voies et moyens d’y apporter une assistance autrement que familiale. Vous vous en doutez, bien des Africains nécessiteux et fébriles ne peuvent prétendre vivre de l’assistance familiale étrangère, très peu d’entre eux ont de parents directs à l’étranger.

 

En considération de cela nous envisageons la proposition ci-dessous, proposition empreinte de laconisme en raison de sa consistance, et nous en évoquerons brièvement les attenants.

 

Proposition :

La mise en place d’une contribution monétaire mensuelle, proportionnelle et plafonnée, des travailleurs immigrés sur le territoire, à la disposition d’une structure d’aide directe à l’Afrique sous le contrôle des institutions juridiques et financières.

 

Attenant de la structure :

Il va s’agir de collecter des fonds qui devront être employés essentiellement aux développements d’activités économiques viables, choisies en fonction de leur opérabilité etc…, et secondairement d’assistance plafonnée dans l’urgence des crises.

 

Cela ne devrait pas en principe conduire à une réorganisation des services "compétents" en relation avec les travailleurs immigrés : les services de l’inspection du travail, de l’immigration et des cotisations sociales ayant déjà de bonne bases de référence.

 

Attenant à l’africain travailleur :

Il serait plutôt gênant pour ces derniers de s'abstenir à la contribution, à la résorption des causes qui soutiennent leur éloignement familial  et continental...

 

En outre,  une structure pilotée depuis l’étranger, chapeautée et sanctionnée par des instances extérieures à leurs Etats d'origines (sans affirmations désobligeantes envers ces Etats) gagnerait  certainement un peu plus leur confiance et par voie de conséquence doperait leur participation et contribution au développement.

 

Attenant aux Etats africains :

La coopération étant le cadre relationnelle d’excellence, ceux-ci ne devraient véritablement au vu de l'impact social n'être un obstacle, et ce d'autant plus où il ne va pas s’agir de s'exposer sur les scènes politiques nationales, ni exhiber quelconque notoriété de nature à nuire….etc…

 

Attenant vous concernant :

Sauf manque de respect, et préjugé déplacé à votre intention, il en découlerait un certain intérêt d'envergure international... et qui plus est cela pourrait servir en interne à titre d'expérimentation...

 

La situation financière et économique internationale à laquelle la France (dont-il n’est à rappeler le rôle prédominant sur les actions au bénéfice de l’Afrique) n’échappe, dénote une certaine sévérité exhortant un pragmatisme de crise sur les disponibilités et priorité d’emploi monétaire, tout en laissant planer des craintes des plus justifiables sur le sort de l’Afrique.

 

Nul ne saurait raisonnablement vous reprochez de vous inscrire dans la résolution des effets et conséquences de la crise actuelle à destination de tout peuple.

 

Veuillez agréer, Excellences, nos sentiments de haute considération et nous vous remercions de tout cœur pour avoir pris un peu de temps et nous lire.
Nous nous tenons à votre disposition pour tout approfondissement.


Joseph TAPA                                                                               Ü  Accueil

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