Joseph TAPA |
Vous trouverez ci-dessous un panel d’interrogations et/ou réflexions qui parcourent mon esprit et ayant de préférence trait à l'actualité africaine et repésentation du Noir ; Soumises aussi à critiques et enrichissements au travers de ma page Facebook
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Réflexion en date du 05/08/14
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La marche de décolonisation c'est donner un visage à ses référentiels ; c'est citer de propagation à raison habitée de force mentale ses référentiels ; c'est au delà d'inspiration de ses référentiels, poursuivre l'œuvre de décolonisation. C'est autrement châtier sa mentalité infusée, incubée, inoculée par et de la colonisation.
Le positif psychologique de référencement ne devrait se retrouver au loin des siens...sauf à poursuivre volontairement l'avilissement et auréoler la colonisation. |
Il semblerait que la décolonisation soit de principe une rupture d'avec la colonisation. De perception de ce qui en ressorti en Afrique, il s'analyse qu'il se soit plutôt agit d'une coloration des représentants des centres décisionnels et lieux de pouvoir locaux.
En effet, de rupture il n'y en a véritablement jamais eu. En ce que rien de ce qui fut entrepris par la colonisation fut réaménagé autrement que coloration (noircissement) des représentants et encore moins aboli voire rejeté au profit de nouveauté(s) portée(s) par la décolonisation. Pas étonnant en somme que celles et ceux, pullulant dans les cercles de pouvoir, aux esprits marqués de jeunesse de colonisation ne puissent inscrire l'Afrique sur autre chemin.
Se pose le judicieux de compréhension à ce qui fait que les africains s'investissent fougueusement au point d'en faire leurs : les problèmes au loin d'eux et d'autres ! Quelle serait l'essence (cause) d'une telle solidarité ! Bien qu'il soit courant (notoire) qu'il soit plus aisé de s'exprimer sur les difficultés des autres que les siens.
Quel(s) bénéfice(s) pour le futur de l'Afrique rapporterait (aient) la projection (au delà de fuite face à son quotidien) dans des conflits au loin de ressemblance et en tous points distinct des leurs ! Le comble étant la réalité qu'au delà de tempêter ils (africains) ne disposent d'aucuns atouts en mesure de s'exprimer à la résolution de conflits à eux étrangers et desquels il n'est nullement fait appel à eux.
Le trouble psychologique serait de quelle nature ?
Bien qu'il soit louable de ne pas se détourner d'une situation parce que cela arrive au voisin, fut-il lointain, il est néanmoins de bon sens de s'y projeter avec des moyens de nature à porter un coup d'arrêt à la situation....à défaut de se préparer à ne pas vivre en suite une telle situation.
Quelle ressemblance y'aurait-il entre la décolonisation (présupposée) et le contour des événements actuels en Libye ?
Une esquisse : Ceux qui interviennent en Afrique (sur fond d'injecter le mieux-être...mutation d'intention civilisatrice) ne le sont jamais de fond sincère et ne se gênent pas à l'abandon (fuite) une fois leurs méfaits -prétendument bienfaits- se décuplent.
Hier l'Afrique entière fut abandonnée de décolonisation une fois le principe universel d'égalité de tous les Hommes en droits divers fut sanctionné...en refus (craintes) de partager (supporter de rattachement les populations africaines : État providence) les bénéfices et acquis de développement sociétaire. À nos jours le présupposé principe d'accompagnement des nations africaines aux développements divers édictés et instigués au loin des africains s'avère n'être que mutation de bénéfique exploitation humaine et autres formes d'avilissements. Là aussi l'abandon sous rayonnement du chaos s'émerveille du rétif de considération -de participation- et d'expression des africains à l'organisation et emprise sur leur environnement...
Le salut ne se pouvant pour ainsi dire être autrement que par la novation (hiatus) africaine dans les relations d'avec les présupposés bienfaiteurs.
Ps : L'histoire (méfaits) se répète inlassablement lorsque les sociétés n'évoluent dans leur organisation et structuration. Sortir du modèle dit républicain et dérivé avatar serait invraisemblablement une solution pacifique aux résolutions des crises malmenant l'harmonie des Hommes d'avec eux-mêmes.
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COUP D'AVANCE...RECTIFICATION...ACHÈVEMENT !
Prenant en considération la maxime (d'utilité) du diviser pour mieux régner. Du fait (constat) que le règne sur l'Afrique et l'africain soit établi depuis le partage occidental de 1884-1885, à la suite des colonisations dites civilisatrices. Se pose l'interpellation des bienfaits (nécessaires) envisagés et poursuivis par les nouvelles fragmentations -d'origines étrangères- des espaces sociétaires, sociétaux, culturels africains qui galvaudent de crise guerrière de plus bel les territoires africains !?
Autrement qu'émerge(nt) t-il(s) de craintif en Afrique pour qu'il soit de nouveau de mise : Le DIVISER POUR MIEUX RÉGNER au(x) bénéfice(s) étranger(s) et d'étranger(s) !
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Abomination, Séduction, Vassalisation : Quel(s) ressenti(s) de positif psychologique ?
C'est de toujours œuvre de cirque que d'observer le déroulement de l'accueil de chef d'État étranger, particulièrement français, en Afrique francophone. Quelque soit le motif ou sa représentation diplomatique (visite de courtoisie, travail à d'État). Sans qu'il soit de réciprocité à l'identique à quelconque visite d'un chef d'État africain et spécifiquement d'Afrique francophone en France...l'esprit en serait d'un relent de différentiel douteux !
Le manège de l'accueil africaine organisé de chorégraphie de danse culturelle dès l'aéroport, dit-on en signe de bienvenu à l'africaine, mais d'origine d'asservissement imposé par le colonialisme, et auquel s'adjoint le positionnement de certaines populations en trance le long des parcours officiels entrepris au départ de l'aéroport -ou autre lieu d'entrée- tout comme au retour au départ du pays : Donne vraisemblablement du chaud au cœur...réconfortant certaines vues...mais est-ce au final raisonnable au point d'être encouragé et perpétué à défaut d'en être justifiable ?
Il devient de plus en plus d'indiscutable la représentation façonnée de dédain à l'endroit de l'Homme Noir et particulièrement celui d'Afrique, de part ce monde. Et qui se dévoile du non respect général qui lui ait de permanence porté, et que révèle le différentiel de traitement exprimé aux aspirations des peuples noirs africains et d'autres peuples ou communautés de part ce monde. Comment saisir ou comprendre qu'à quelconque conflit -d'envergure- interne à l'Afrique, et seulement dans la partie subsaharienne à dominance noire, que l'Occident s'empresse de toujours y intervenir militairement ou s'en sente l'obligation pesante ? Que d'exemples : en Centrafrique, en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo, au Mali, en Somalie, au Soudan, au Soudan du Sud, au Tchad, et nombres d'autres interventions nuitamment conduites.
Comment dont comprendre autrement cet aspect relationnel que méprisant à l'égard de l'Homme Noir Africain ? A la lueur de ce que qu'ailleurs où l'Occident ne se cache pas d'épauler et d'assister diversement les revendications d'une frange des populations (fournitures d'armes, soutien financier, etc.), comme récemment lors de ce que l'on nomma le printemps arabe (révolution !?), avec comme paroxysme la participation directe à la destruction de et l'assassinat de son leader : comment comprendre à l'égard de l'Homme Noir Africain, que l'Occident ait une approche différentielle marquée du délaissement aux populations autres que noires à organiser librement leur société à la suite des conflits ? Quelque qu'en soit la récurrence chronique des instabilités et des massacres de masse des populations de nature génocidaire, comme cela l'est de toujours encours d'exaction au détriment des populations (1/3 de la nation) noires en Libye !
Cette particulière représentation de médisance attachée à l'Homme Noir subsaharien transpire des suites des interventions militaires occidentales sur les terres africaines sous le fumant (l'égide) de stabilisation sociétale et d'ancrage de paix civile nationale. Qui de sournoise insulte laisserait entendre et duper les esprits, que l'Homme Noir africain ne saurait être en capacité à/de bâtir valablement et sereinement des sociétés et en assurer en conséquence la paix dans celles-ci. Ce que traduirait le fait que ces interventions militaires occidentales en Afrique subsaharienne s'accompagnent de toujours d'impositions non seulement de cadre mais aussi de la nature et formes d'organisations des sociétés africaines, et ceci sous de latentes menaces de toutes sortes. Cela se manifestant par l'imposition de recourir dans de bref délais à la mise en œuvre des concepts subjuguant l'Occident -modèle organisationnel, formes des institutions, élections, etc.- confortée par des menaces judiciaires comme vient de l'exprimer d'un détonant le secrétaire d'Etat Us, John Kerry, en relation à , qui a prévenu que les Etats-Unis et ses alliés « continueraient à travailler sans relâche pour juger et punir tous ceux qui se sont rendus responsables d'atrocités en Centrafrique ». Ce dernier avait plutôt dans le même propos souligné que le nouveau gouvernement -issu de la nouvelle présidente, Catherine Samba Panza, non élu par la nation- « offre au peuple de une opportunité pour reconstruire la société et restaurer sa tradition de tolérance » !
Qu'est-ce qui justifierait le différentiel de traitement qui voudrait que quand il s'agit de l'Homme Noir et spécifiquement celui d'Afrique, il ne doit pas lui être reconnu capacité à s'exprimer en dehors des sentiers au préalable battus à cet effet pour lui ? Et encore moins s'oser à s'organiser par lui même et surtout pas selon son enchantement ? Qu'est-ce qui justifierait que la représentation rétrograde soit de toujours accolée à celle de l'Homme Noir subsaharien ? Qu'est-ce qui justifierait que l'Occident s'autorise à être de permanence l'instructeur et instigateur de l'organisation des sociétés renfermant des noirs subsahariens ?
L'Homme noir Africain n'est pas pris en considération dans les conflits parcourant d'autres continents, où il n'est point cité à contribuer en résolution de crise, tout comme il est fortement dénigré et relégué à l'exécution dans les résolutions des crises parcourant son continent ! Et, il persisterait à s'enfumer l'esprit à s'accrocher aux schémas sociétaires établis en lui déniant toute expression en représentativité et considération, dans lequel il veut plus que tout y être sans en être en mesure d'en être considéré !
Comment se peut-il qu'à la lueur des ces incompréhensions : qu'un(e) Africain(e) subsaharien(ne) puisse soutenir qu'il soit préférable de recourir aux modèles sociétaires poursuivis par ceux là qui ne lui accorde aucun respect pour conduire et poursuivre d'espérance profitable son développement ? Et de rejeter le fait que le salut de l'Homme Noir subsaharien passerait inévitablement du respect qu'il en imposera à son égard avant toute forme de développement en l'état actuel des choses ?
Quand on considère une terre et ses capacités de satisfaction au travers des productions et extractions pouvant en résulter de sa mise en valeur, les produits qu'elles dévoilent ne sont là l'important...sauf à être de mauvaise de qualité, c'est à la terre que sera prodiguée les soins ! La représentation que les Hommes Africains subsahariens donnent et laissent perpétuer d'eux, en est à l'image de simples produits se trouvant sur la terre qu'est l'Afrique. De sorte qu'ils ne seront à jamais sujets au respect tant qu'ils ne seront pas interdire que leur terre ne soit pas sujette à des soins prodigués et portés par d'autres qu'eux !
Réflexion en date du 11/01/14
Du postulat qui voudrait que qui vole un œuf volera un bœuf, il en ressort d'enseignements : Répétition et Habitude (qui vole...volera) ; Grandeur (d'un œuf au bœuf) !
Transposer cela à l'environnement politique africain, cela donnerait : qui a participé de gouvernance et complicité administrative aux échecs dont souffrent désolément en tous points sociaux, sociétaux, politiques, les sociétés actuelles, ne peut faire que pire en cas de confiance renouvelée !
En somme, le meilleur de la construction africaine ne serait autrement de bonne marche qu'en éloignement de celle-ci des générations qui portent la responsabilité des échecs actuels. Pour ce faire, il importerait que soit institué des mécanismes d'exclusion des affaires publiques, des responsables gravitant autour des institutions depuis au minima une trentaine d'années, à toute prétention à de nouvelles charges publiques.
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