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11/09/2014 13 01 41 (UTC)[citer]
Tout comme l’Asie, les Investissements Occidentaux ne contribuent pas aux Développements de l’Afrique !
Le 22 fév 2013

Il est trop souvent soutenu et dogmatiquement entretenu dans l’imaginaire collectif des Africains, que le développement sociétaire des terres africaines ont pour passage obligatoire les investissements étrangers que louent à tue tête les administrateurs et autres esclandres d’intellectuels Africains.
Ce qui caractérise de profond l’épicentre candide de la perdition de la maîtrise propre africaine au développement sociétaire souffrant d’évolution de l’apprentissage.

Importance d’une Industrie Africaine

Bien que de la notion d’investissements il en découle de perceptibilité la réalisation d’infrastructures diverses, desquelles sont entrevues des marqueurs de développements, il importe de signifier le préalable à ces infrastructures, qui pour la quasi-majorité, ne le sont qu’en concours des exploitations locales des entreprises étrangères dans la quête primordiale de bénéfice et non de simple rentabilité et sous le pesant de l’abandon à la ruine des dits attributs d’investissements.

L’intervention étrangère n’étant point altruiste, ce que soutien l’absence de translation du savoir faire dans les diverses exploitations dirigées d’autorité par rotation d’étrangers et l’importation des ustensiles propices à l’exploitation et dont le savoir faire technologique est marqué du sceau du secret en appui revendicatif de la protection de la propriété intellectuelle.

Exploitation étrangère des mains d’œuvres locales

Ce qui transpire de nauséabond au travers de l’exploitation, pour l’exemple notoire, de la richesse qu’est le pétrole : ce dont les territoires africains concernés devraient se prévaloir de bonne fortune au lieu et prémices de malédiction. L’ensemble des investissements s’y afférents allant de l’extraction, au conditionnement, jusqu’à la faible quantité et très coûteuse consommation locale, en passant par le traitement exceptionnel de raffinage sur place, ne dévoilent guère des marqueurs de développements sociétaires. Sauf à y voir dans l’autre exploitation d’une partie de la main d’œuvre non ou peu qualifiée locale, a qui est distribuée une misère salariale, un participatif à cet effet. Les infrastructures (bâtiments et ouvrages) qui entourent cette forme d’exploitation ne concourent en rien aux développements locaux, mais indéniablement plutôt à l’exercice de l’activité de l’entreprise dont les bénéfices tirées ne sont reparties à l’intention profitables des populations locales et riveraines…ce qui fait naître d’innombrables mouvements populaires contestataires (tensions sociales subversives) comme dans le Sud pétrolier du géant producteur africain qu’est le Nigeria.

Chantage pour la gestion des entreprises africaines

D’un autre aspect poursuivant le manque de sincérité dans la contribution aux développements des espaces territoriaux en Afrique ; il est une constante pratique qui tendrait à positionner certaines entreprises étrangères d’importances au sein des conseils administratifs et autres de surveillances ou directoires d’entreprises d’importances africaines, sous le justificatif généralement très coûteux et insidieusement obligatoire d’apport d’une expertise. Mécanisme au travers duquel s’orchestre de mise en place, une forme de chantage dans la gestion directe des entreprises africaines d’envergures au-delà d’une participation minimale au capital social avec l’assurance de minorité de blocage.

Industries pour l’usufruit des étrangers

Il pourra être soutenue que les dites diverses exploitations étrangères (directes ou indirectes) apportent par reversement de taxation ou d’imposition une (munificence présupposée ?) conséquente manne financière aux budgets nationaux de ces pays africains exploités. Qui il est tout aussi vrai, sous la coupole d’égérie étrangère assortie du langage diplomatique d’injonction, se doivent à recourir à ces mêmes entreprises étrangères ou consoeurs afin qu’elles réalisent et de concurrence entre elles (exit les africaines…qui il est vrai n’ont pas à connaître ou être mises en connaissance du savoir faire importé, et par voie de conséquence, à des coûts biaisés, des infrastructures sommes toutes premièrement nécessaire au bon écoulement des produits d’exploitations. Spectre de ce qui se fit au cours des périodes des colonisations où les routes et autres importantes infrastructures étaient réalisées avant tout autre profit accessoire et à destination des autochtones pour le confort et besoins des colons. Ces saillantes infrastructures sont depuis le don des indépendances, tombées en ruines.

Ce qui d’évidence cinglante met à jour la dangerosité à confier son développement à des acteurs dont l’antagonisme des intérêts ne saurait poursuivre une quête commune.

L’Afrique une tirelire géante contre les Africains

L’Afrique est à nos jours perçue comme le marché d’intérêt capitalistique du futur. Là aussi, d’immodeste dans l’invocation d’investissement à son développement, il apparaît que ce n’est point le développement qui concrétiserait en soi l’intérêt qu’on lui projette. Mais au demeurant, sa capacité à être sous le férule de la consommation des réalisations étrangères et de capacité financée via la dite manne acquise des exploitations de ses terres. De sorte qu’investir en Afrique n’aurait d’autre but que de soutenir la consommation locale et in fine l’activité économique étrangère, qui elle ne sera guère mise en concurrence avec une activité africaine dont l’émergence ne saurait être de son ressort et avantage…d’où le rétif à toute translation de transfert de connaissances et compétences par transformation et fabrication en Afrique. Ainsi, pour tous strates d’investissements infrastructurels liés aux développements tels que les hôpitaux, voies et moyens de communications (transports, routes, etc.), etc., le recours au savoir faire étranger y compris dans l’entretien le sera toujours. Et de loin un concours, à moins d’apoplexie face à la réalité divergente d’intérêt au relent historique, à la multiplication des réalisations par l’initiative locale africaine. Et ce d’autant plus que du fait des Africains, les investissements aux développements sont délicatement contrôlés par le reversement à eux selon volonté des étrangers du niveau de leur manne financière (point de maîtrise sur les prix et marchés).

Un sous-développement savamment organisé pour le pillage

Tristement, les difficultés occidentales, d’atavisme, trouvent de toujours et encore solution dans la mise en ébullition des terres africaines. Ce qui aurait le mérite ou bénéfice à distraire et triturer les méninges des progressistes Africains en complaintes permanente relative à la désolation des spoliations et autres parades bellicistes dont est victime l’Afrique sous l’invocation de nécessité à son développement.

Le tonitruant de contrition dans l’effectivité des investissements dits concourants aux développements en Afrique, se reflète des montants alloués à ces effets d’investissements qui globalement sont de loin en deçà de ceux perçus pour l’exploitation des richesses africaines. De sorte que, cette manne financière résultante des exploitations mise en corrélation d’avec la qualité et la quantité de la main d’œuvre qualifiée africaine, trop souvent absorbée de neutralisation par les étrangers, de primaire, ne justifie l’intervention tout azimut et exagérée étrangère dans le nécessaire des réalisations et apprentissages aux développements en Afrique.

Soutenir de bien fait, l’implantation forcenée des entreprises étrangères en Afrique est assurément prendre la pas de la faiblesse capacitaire et par là endeuiller de plus bel d’espoir l’activisme africain. Que les milliards Africains alloués aux Africains, comme le fit de son vivant Mouammar Kadhafi en Libye d’alors fortement prospère et au niveau de vie des populations plus élevé et enviable en Afrique et au delà, que ses milliards soient sur la lancée de l’activisme de feu Kadhafi investis en Afrique et distillés à faire geindre et soutenir la créativité locale…au lieu d’en appeler perpétuellement à la rescousse l’Asie et/ou l’Occident…et l’on verra tout naturellement que le développement des territoires africains n’aurait pas grande chose à envier à ceux d’ailleurs de part ce monde.

Se présente ainsi la finasse qui enferme la construction honorable de l’Afrique ! Celle-ci ne saurait être mise en déroute sans une réelle rénovation du courage politique africain.

Joseph Tapa



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