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15/01/2014 12 12 04 (UTC)[citer]
De Qui dépend l’instruction du Futur de la Somalie ?
le 24 fév 2012

Le territoire africain dénommé la Somalie, membre inscrit à l’organisation internationale dite Union Africaine (U-A : aux objectifs philosophiques)
a qui la bienveillante et généreuse Chine en plus de conséquents subsides vient récemment d’offrir un complexe de plusieurs salles de conférence dont l’une d’une capacité de 2500 personnes et qui servit à la récente rencontre annuelle des chefs d’Etats et de gouvernements africains fin janvier 2012 , situé à quelques encablures chez le voisin africain éthiopien ; l’U-A d’impéritie et vraisemblablement de pusillanimité à faire valoir sa prééminence de droit et à y voir de prêt de remémoration/commémoration de la genèse d’impuissance africaine (Berlin 1884 : découpage et partage de l’Afrique entre occidentaux) y compris dans la matérialisation d’institutions administratives propres (celles existantes étant toutes héritées des colonies et soutenues d’existences par les ex-colonies), s’en est en poursuite de faiblesse accablante remise au Royaume-Uni.

Il revint donc de glorieux au Premier Ministre britannique, David Cameroon, dans le méandre des salles de la capitale Londres, de gesticuler de rapiècement sur l’essor politique, social et économique de la Somalie, et ce, devant un parterre de représentants d’une quarantaine de pays pour beaucoup non africains et une poignée de représentants des instances africaines.

Fort de cet honneur, cette fois-ci sous entendu délégué (d’antan acquis de force directe et dit de droit divin) par les Africains au travers de leur instance représentative et l’hétéroclite représentation somalienne, le Premier Ministre britannique accompagné dans ses envolés par le Secrétaire d’Etat Us, Hilary Clinton, tous deux martelèrent la nécessité pour les Africains de faire en sorte que soient sécurisées les voies maritimes commerciales empruntant ou jouxtant leurs eaux territoriales somalienne. Et pour ce faire, annoncèrent sous le couperet de conditionnalité qu’ils allèrent soutenir financièrement et techniquement la capacité et effort militaire des pays intervenant en Somalie (l’Ethiopie au centre, Le Kenyan au Sud, une force africaine sous l’appellation d’Amisom dont le nombre porté à 12000 hommes en novembre 2011 sera prochainement porté à 16000 soldats essentiellement des burundais et ougandais, les nombreuses milices supplétives des forces armées somaliennes).

D’une approche volontairement soutenu de malintentionné (allez savoir !), depuis la débande en 1992 de l’armée Us lors de son intervention en Somalie sous l’appellation Restore Hope (rendre l’espoir) : l’espoir d’une paix locale s’est déplacé de bras armé auprès des Africains se devant de croiser le feu avec d’autres Africains frères (en bisbille politicienne) pour la sauvegarde d’intérêts directs qui leurs sont étrangers.

Pour asseoir de juste cette funeste intention, celle-ci s’arc-boute sur l’existence d’une mouvance armée islamiste extrémiste "Shebab" dans un pays musulman de surcroit (comme cela est légion dans nombres pays de par le monde actuel et se faisant quelque soit la forme théologique prédominante qui s’y retrouve) et soigneusement rattachée à la nébuleuse qui fit trembler les Usa en 2001 et de concert le monde occidental (Al Qaida) empoisonnant pour ainsi dire collectivement -du moins un grand nombre dans lequel se retrouve essentiellement les occidentaux maîtres d’africains- les esprits dans le radicalisme réactionnaire.

Visiblement, intellectuellement et politiquement le futur de
la Somalie dépendrait des non Africains, les Africains se voyant reconnaître la cheville ouvrière armée en matérialisation d’un bien être d’accoutumance non défini comme par eux et qui leur est résolument étranger.

L’Africain Lambda doit-il accueillir de joie les réquisitions-instructions sous couperet de menaces de sanctions (politiques, économiques) et injonctions diverses à l’encontre du gouvernement transitoire somalien (non élu et composé d’islamistes dont le chef en qualité de président de
la Somalie, Sheikh Sharif Sheikh Ahmed, avant d’être porté à cette fonction par l’internationalisme s’affublait d’habits de chef islamiste d’une mouvance sécessionniste armée) devant mettre fin sans mesures de prolongement à ses fonctions au terme de la transition prévu en août 2012, qui conclurent la rencontre internationale de Londres du 23/02/12 sur la Somalie ? N’est-il pas opportun qu’une conférence africaine se substituant à la rencontre de Londres soit actée ? Que celle-ci s’ouvre en dénonciation des conclusions et du principe de la rencontre de Londres ? Et que ses conclusions africaines soient portées par les peuples auprès de leurs dirigeants ?

Il est visiblement bienvenu qu’un réseau associatif éloigné des festives et autres formes d’entraides économiques ou de rayonnement socioculturel, dévoilant un souffle politique éloigné des partis politiques emprisonnés aux luttes internes d’Etats africains, s’intronise pour la défense des intérêts majeurs des populations africaines.

Joseph TAPA



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